Championnat de taekwondo: Bobo-Dioulasso surclasse ses rivaux à Ouagadougou

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Le championnat national de taekwondo s’est disputé le 20 juillet 2024 à Ouagadougou. Les équipes de Bobo-Dioulasso ont dominé la compétition cette année devant celles de Ouagadougou.

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Avec 595 points, les équipes de Bobo-Dioulasso remportent le trophée du championnat national de taekwondo. Les équipes de Bobo Dioulasso devancent celles de Ouagadougou (470 points) et Koudougou (250 points). La Ligue de Banfora se classe 4e tandis que celle de Dédougou occupe la 5e position devant respectivement Réo, Ouahigouya, Orodara et Houndé.

Douze finales se sont disputées après les différentes phases éliminatoires. L’un des combats qui a tenu en haleine le public de Ouagadougou est celui entre El Habib Ali Coulibaly de Bobo Dioulasso dans la catégorie des moins de 87 kg et Al Habib Hamadou de Ouagadougou. Les deux athlètes se sont livrés un combat intense.

Dans ce duel de champions, c’est Ali Coulibaly qui remporte le premier round. Au deuxième, Al Habib Hamadou montre qu’il a de la ressource et reprend les devants. Mais dans les dernières secondes, sur une technique dont il a le secret, il arrache la victoire. Une victoire sensationnelle.

Dans la catégorie des moins de 54 kg, Lassina Doumbia a sorti le grand jeu face à Abdoul Chaid Maiga de Ouagadougou. Tandis que Trésor Kaboré de Ouagadougou a pris le dessus sur Abdramane Ouattara dans la catégorie des moins de 63 kg.

Le sacre de Ida Kevine Bama

Chez les dames, un autre combat a aussi marqué les esprits. Il s’agit de celui qui a opposé Ida Kévine Bama de Koudougou à Mariam Doumbia de Bobo Dioulasso dans la catégorie des moins de 49 kg. Face à la taille de son adversaire, Ida Bama a su user d’expérience et de stratégie pour s’imposer.

Chaque athlète a tout donné.

L’organisation de ces championnats marque la fin de saison de la Fédération burkinabè de taekwondo. « Au fur et à mesure que les années passent, la qualité technique s’améliore.

C’est pour cela qu’en dehors de Faysal Sawadogo et Ibrahim Maiga, il y a de nouveaux qui commencent à monter et qui ont des médailles dans les championnats d’Afrique. Donc, le Burkina ne peut se cacher en matière de taekwondo », avoue le directeur technique de la Fédération burkinabè de taekwondo Jean Baptiste Zongo.

Le président de la Fédération burkinabè de taekwondo François Daboue est satisfait de l’organisation de son championnat.

En attente des Jeux olympiques

Pour lui, c’est le fruit d’un long travail. Cependant, il déplore le fait que les championnats juniors n’ont pu se tenir.

Le président de la Fédération burkinabè de karaté do a aussi salué l’évolution du niveau du taekwondo burkinabè. « Ce championnat est d’un niveau très élevé et acceptable », fait-il remarquer malgré les contraintes budgétaires et de calendrier. « La suite, c’est notre participation aux Jeux olympiques.

C’est ce que nous attendons et quelle que soit la couleur de la médaille, ce sera un honneur pour nous », relève maitre François Daboué. Des passages de grades devront se tenir avant les renouvellements des instances de la fédération burkinabè de taekwondo.

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