Campagne agricole 2024 : L’administration pénitentiaire a cultivé plus de 300 hectares

publicite

La direction de la production pénitentiaire et de la formation professionnelle a organisé du 10 au 11 octobre 2024 à Boromo, une rencontre avec les acteurs de la production du maïs dans les établissements pénitentiaires en collaboration avec Agroserv Industrie, un de ses partenaires.

La suite après cette publicité

Les nouvelles autorités ont inscrit l’autosuffisance alimentaire comme une priorité que le Burkina Faso devra atteindre les années à venir. Le département de la justice se positionne comme un des secteurs clés pour parvenir à cette ambitieuse vision au regard de la main-d’œuvre que contienne certaines maisons carcérales à travers le pays. C’est ainsi que l’administration pénitentiaire a pris la question à bras le corps et s’est vite mise à la recherche des partenaires.

Parmi les partenaires qui ont levé l’option de soutenir l’administration pénitentiaire, il y a Agroserv Industrie qui accompagne les établissements pénitentiaires dans la production du maïs local sans aflatoxine. C’est dans ce sens qu’est organisée cette session en vue de renforcer les capacités des acteurs pour une production optimale.

Le directeur général adjoint de l’administration pénitentiaire, l’inspecteur principal de sécurité pénitentiaire Frédéric Ouédraogo a rappelé que c’est en répondant à l’appel du chef de l’État à propos de l’initiative présidentielle pour la production pénitentiaire que l’administration pénitentiaire a décidé de diversifier ces partenaires.

«D’où la convention qui a été signée avec Agroserv Industrie pour que cette campagne agricole 2024, nous puissions produire du maïs en quantité et en qualité», a-t-il laissé entendre en confiant leur partenaire a pu les accompagner dans la formation des détenus qui constituent la principale main d’œuvre.

«La rencontre d’aujourd’hui nous permet de retrouver tous ces acteurs pour faire le bilan de cette campagne qui n’est pas terminée mais qui s’annonce déjà bien, partager les bonnes expériences et donner des consignes pour la suite donc la récolte et les autres actions à mener», a-t-il confié.

Yimbila Lalougou, directeur financier à Agroserv Industrie a indiqué que leur soutien à l’administration pénitentiaire dans le cadre de projet fait intervenir plusieurs aspects: techniques et autres. «Nous avons pris l’appel du président du Faso qui est pour nous une ouverture pour nous de pouvoir les aider parce que nous savons qu’ils ont la main d’oeuvre et nous aussi notre société a pour vocation impact social », a-t-il dit.

Il a ajouté que ce n’est pas une première fois que leur structure soutienne de telles initiatives au Burkina Faso , ils comptent plus de 6000 producteurs du maïs qu’ils accompagnent. «On les accompagne pour leur permettre d’assurer une production en qualité et en quantité», a-t-il souligné.

Le directeur de la production pénitentiaire, l’inspecteur principal de sécurité pénitentiaire, Souleymane Zerbo a laissé entendre qu’aujourd’hui l’administration pénitentiaire s’est inscrite dans une dynamique de production intensive.

«Vous avez vu que dans toutes les administrations pénitentiaires avec l’aspect de production intensive plusieurs établissements pénitentiaires se sont vraiment donnés pour exploiter et mettre en valeur des espaces cultivables. Aujourd’hui, nous pouvons donc parler de plus de pratiquement 300 hectares qui ont été exploités», a-t-il mentionné tout en évoquant un bilan de la saison très «appréciable». «Nous espérons avoir une bonne récolte», a-t-il affirmé.

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×