Santé : Des Hommes de médias à l’école de la résistance aux antimicrobiens

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L’Observatoire burkinabè pour la qualité et la sécurité des soins (OBQUASS) a initié un atelier de renforcement de capacités des médias sur la résistance aux antimicrobiens du 19 au 21 novembre 2024 à Ouagadougou.  L’objectif est de sensibiliser et informer les Hommes de médias sur les tenants et les aboutissants de la résistance aux antimicrobiens afin qu’ils diffusent l’information juste. 

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La Résistance aux antimicrobiens (RAM), selon Dr Zakaria Gansane président de l’observatoire burkinabè pour la qualité et la sécurité des soins (OBQUASS)  se définit comme  la résistance des microbes aux antibiotiques. Il a expliqué qu’une infection peut être causée par des bactéries, des virus ou des parasites. Et pour traiter ses infections, on utilise généralement les antimicrobiens qui sont soit des antiparasitaires, des antibiotiques ou des antiviraux.

Cependant, il a déploré que de plus en plus, ses médicaments n’arrivent plus à tuer ces germes, ce qui peut être qualifié de résistance aux antimicrobiens. « De plus en plus nous avons des antibiotiques qui n’arrivent plus à guérir les infections que nous avons. Ça veut dire que les armes que nous avons contre les antibiotiques sont en train de perdre leur pouvoir », a-t-il regretté.

Dr Zakaria Gansane président de l’observatoire burkinabè pour la qualité et la sécurité des soins (OBQUASS)  
Dr Zakaria Gansane président de l’observatoire burkinabè pour la qualité et la sécurité des soins (OBQUASS)

A l’en croire, le terme Résistance antimicrobiens (RAM) est méconnu du grand public d’où la nécessité de capaciter les Hommes de médias pour sensibiliser et informer les populations sur les risques et les dangers liés à la résistance aux antimicrobiens.« Cette activité rentre dans le cadre de la semaine de sensibilisation pour le bon usage des antimicrobiens. La question de la résistance aux antimicrobiens constitue une menace de santé publique. Cela nécessite forcément un engagement de la part des uns et des autres afin qu’on puisse changer de comportement pour inverser les tendances », a-t-il justifié.

Par ailleurs, Dr Zakaria Gansane a indiqué que durant les trois jours de travaux, il sera question d’identifier les meilleurs activités de communication qui vont impacter véritablement la communication contre la résistance aux antimicrobiens.

Bakary Koné, chargé de mission au ministère en charge de la communication
Bakary Koné, chargé de mission au ministère en charge de la communication

Du reste, Bakary Koné, chargé de mission au ministère en charge de la communication a notifié qu’outillé les Hommes de médias et des communicateurs sur la thématique de la résistance aux antimicrobiens les permettra d’avoir assez de rudiments pour faire de contenus spécifiques afin de bien informer les populations.

« Ce sont des thématiques très techniques. Si tous les journalistes ne sont pas formés, il est évident qu’ils vont faire des articles qui ne sont pas à la hauteur des attentes des spécialistes. Il faut faire en sorte que les différentes plateformes de médias puissent se mettre dans la danse, eux ils jouent leur partition en tant que praticien et nous aussi des communicateurs, des journalistes nous devrons jouer notre partition pour sensibiliser conscientiser et faire en sorte que les populations comprennent les dangers, les menaces qui planent autour de cette problématique », a-t-il soutenu.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

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