Journées Nationales du Refus de la Corruption (JNRC) : La 19e édition veut protéger les lanceurs d’alerte

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La 19e édition des Journées nationales du Refus de la Corruption s’est tenue du 1 au 10 décembre 2024. À cette occasion, le Réseau National de Lutte Anti-corruption (REN-LAC) a organisé un panel sous le thème « Place des lanceurs d’alerte dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso », le mardi 10 décembre 2024 à Ouagadougou. 

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Diakalya Traoré, magistrat à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, a, d’entame de propos, défini le lanceur d’alerte comme « une personne qui fait du bruit en présence d’un mal pour attirer les attentions pour prévenir un danger susceptible de survenir ou marquer le top de départ ou la fin d’un événement ».

Diakalya Traoré, magistrat à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso

Dans leur mission de dénonciation des tentatives ou des actes de corruption, les lanceurs d’alerte sont généralement exposés à plusieurs conséquences. Selon le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, un dispositif juridique doit être mis en place pour assurer la protection de ces personnes dites lanceurs d’alerte.

« Nous voulons une législation protectrice qui doit prévoir les mesures préventives contre les éventuels actes de représailles. Nous insistons pour dire que les lanceurs d’alerte doivent être protégés pour qu’ils apportent leur contribution contre la corruption », a-t-il insisté.

Sagado Nacanabo, secrétaire exécutif du REN-LAC

Représentant le ministre de la Justice et des droits humains, la conseillère technique, Rose Ouédraogo a souligné que le ministère de la Justice et des droits humains prend toutes les dispositions juridiques nécessaires pour la protection socio-professionnelle de tout citoyen contribuant à lutter contre la corruption.

« Concernant les mesures de protection du lanceur d’alerte, outre la confidentialité de son identité dans les procédures découlant des faits dénoncés, le lanceur d’alerte ne peut être écarté d’une procédure de recrutement, de l’accès à un stage, de la formation professionnelle », a-t-elle indiqué.

Rose Ouédraogo, conseillère technique représentant le ministre de la justice et des droits humains

Pour finir, Sagado Nacanabo a interpellé tout citoyen à dénoncer et combattre la corruption qui impacte la vie socio-économique des populations. « La corruption nous empêche d’accéder aux services sociaux de base, comme la santé, l’éducation, nous empêche d’avoir des infrastructures de qualité, il n’est pas du tout à douter que la corruption est un phénomène qu’il faut dénoncer et puis combattre. Donc ce phénomène interpelle tout le monde ».

Lire aussi →16èmes Journées nationales du refus de la corruption : Projecteurs braqués sur la commande publique

Soumaïla MALO (stagiaire)

Burkina 24

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