Initiative présidentielle pour la production agricole : La Chine apporte un soutien d’une valeur de 5 millions $

La Chine a apporté, le vendredi 20 décembre 2024 à Ouagadougou, un soutien financier de 5 millions de dollars à l’initiative présidentielle burkinabè visant à renforcer la production agricole et à assurer l’autosuffisance alimentaire du pays.

La République populaire de Chine soutient l’initiative présidentielle lancée par le capitaine Ibrahim Traoré. A cet effet, elle a octroyé une contribution à hauteur de 5 millions $ pour la production agricole et de l’autosuffisance alimentaire.

« Pour aider davantage le Burkina Faso à atteindre la sécurité alimentaire, en 2025, la Chine continuera à offrir 5 millions de dollars US pour soutenir l’initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire », a indiqué Wang Wenzhang, chargé d’affaires par intérim de la République populaire de Chine au Burkina Faso.

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Il a précisé que l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire est un pilier fondamental dans la coopération sino-burkinabè. « Le fondement d’un pays réside dans l’agriculture, nous apprécions l’initiative présidentielle pour la production agricole et faisons de l’agriculture une priorité de l’amitié et de la coopération bilatérale », a-t-il soutenu.

Selon la partie burkinabè, le Directeur exécutif du Bureau National des Grands Projets du Burkina (BN-GPB), Dr Wendpanga Bruno Compaoré, a salué cette initiative qui témoigne de la solidité de la coopération sino-burkinabè.

Il a souligné que cette aide permettra de renforcer les capacités de production agricole du pays et de contribuer à améliorer la sécurité alimentaire des populations. « C’est une joie pour nous aujourd’hui à travers cet acte de remise pour magnifier la coopération encore une fois de plus de la Chine et le Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

Il a également souhaité que cette aide ne soit pas une barrière pour l’autonomisation burkinabè mais plutôt une force qui propulsera le pays dans sa quête d’autonomisation. « Nous ne demandons plus de l’aide. Nous voulons une aide de coopération comme vous l’avez fait. Qui nous permet d’aller nous-mêmes produire, qui nous permet nous-mêmes de transformer, et qui nous permet nous-mêmes de manger à notre faim. Nous voulons une aide, qui nous permet de nous sortir de l’aide », a-t-il lancé.

Soumaïla MALO (stagiaire)

Burkina 24