Ouagadougou : Les nouveaux bacheliers convoqués à la 10e édition de la semaine nationale de l’information et de l’orientation

Le Pr Adjima Thombiano, ministre en charge de l’Enseignement supérieur, a procédé, ce mardi 15 juillet 2025, au lancement de la 10e édition de la Semaine nationale de l’information et de l’orientation post-baccalauréat 2025. “Une initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous : repenser l’orientation universitaire pour une employabilité durable”, c’est autour de ce thème que se tient ce jubilé d’étain de la Semaine nationale de l’information et de l’orientation post-baccalauréat.
Plus de 15 000 nouveaux bacheliers sont attendus au SIAO pour cette 10e édition afin d’échanger avec des conseillers qui les aideront à mieux s’orienter dans le choix de leurs filières.
Pour le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thombiano, cette édition est celle de la maturité et se tient dans un contexte où tout le système éducatif est en pleine réforme, du primaire jusqu’à l’enseignement supérieur.

“Au niveau du supérieur, nous sommes dans un contexte de redéfinition des offres de formation. C’est surtout au niveau des universités publiques et des écoles. Cette réforme repose essentiellement sur d’abord la définition et le choix des filières prioritaires.
Et ces filières prioritaires ont été opérées pour garantir donc au Burkina véritablement un décollage au plan sociétal. Mais naturellement, ces filières prioritaires sont adossées à une redéfinition des offres de formation au niveau de différentes universités”, a-t-il confié.
Il a indiqué que des travaux sont en cours pour mettre en place une carte universitaire, laquelle devrait être opérationnelle au cours de cette campagne d’orientation des nouveaux bacheliers.
“C’est une instance où nous donnons toutes les informations aux nouveaux bacheliers. Vous savez que quand un enfant obtient son baccalauréat, il y a beaucoup de questions qui taraudent son esprit, notre rôle c’est véritablement de lui donner toutes les informations mais aussi de lui donner toutes les exigences que requièrent les différentes offres de formation afin que le bachelier et ses parents puissent faire un choix suffisamment raisonné mais aussi ambitieux pour pouvoir garantir une réussite du parcours de cet enfant”, a-t-il mentionné.

S’adressant aux nouveaux bacheliers en bon père de famille, le ministre Thombiano a souligné que tout bachelier n’est pas obligé d’aller à l’université, mais que ceux qui le souhaitent peuvent s’orienter vers une formation professionnelle et technique.
Il a également annoncé la décentralisation de la Semaine nationale de l’orientation dans les chefs-lieux de région, afin de donner les mêmes chances à tous les bacheliers du territoire national.

Le parrain de cette édition, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Filiga Michel Sawadogo, a appelé les nouveaux bacheliers à faire un choix lucide et courageux. « Notre conseil est de poser des questions, d’explorer les possibilités, de parler à des professionnels. Ne choisissez pas une filière par défaut”, a-t-il conseillé.
SITARAIL, à travers son école ESMF (École supérieure des métiers ferroviaires), est présente à l’événement. Elle y tient un stand pour non seulement se faire connaître, mais aussi recruter de nouveaux étudiants.

Sibnoaga Alexis Ouédraogo, représentant de SITARAIL au Burkina, a rappelé que l’École supérieure des métiers ferroviaires a été créée en 2016 et demeure jusqu’à présent la première école de ce type créée et gérée par une entreprise en Afrique de l’Ouest.
“Nous formons des jeunes bacheliers dans trois domaines notamment voie et bâtiment, matériel et traction et puis l’exploitation. Donc ça fait pratiquement 3 ans que nous formons dans ce domaine là, et nos étudiants constituent la première matière même pour le chemin de fer parce que nous sommes dans un domaine spécifique où on n’a pas la ressource sur le marché”, a-t-il noté.
Plus d’une centaine d’étudiants sont déjà passés par l’École supérieure des métiers ferroviaires. Certains ont pu décrocher un emploi à SITARAIL, dans d’autres entreprises ou dans le secteur minier, selon Alexis Ouédraogo, qui invite les nouveaux bacheliers à rejoindre ce pôle d’excellence des métiers ferroviaires.
Willy SAGBE
Burkina 24




