Le projet SIPAS-Burkina Faso lance sa nouvelle phase pour renforcer la paix et la cohésion sociale

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Le projet Soutien aux Initiatives de Paix au Sahel (SIPAS)-Burkina Faso a officiellement lancé une nouvelle phase de ses activités ce mardi 7 octobre 2025 à Ouagadougou. Ce renouvellement vise à intensifier les efforts de promotion de la paix et de la cohésion sociale dans un contexte national marqué par l’insécurité et la crise humanitaire. Le thème retenu est “Contribuer à la promotion de la paix et à la cohésion sociale de manière durable à travers les groupes de jeunes et de femmes. 

Cette nouvelle phase du projet SIPAS est toujours coordonnée par l’Association pour la Promotion de l’Éducation Non Formelle (APENF). Pour garantir une mise en œuvre efficace, l’APENF s’appuie sur une collaboration avec plusieurs structures partenaires majeures, notamment le West African Network for Education and Peace (WANEP) et l’Organisation pour le Renforcement des Capacités de Développement (ORCADE).

Cette phase du projet SIPAS s’articule autour d’un mécanisme de soutien direct aux communautés. Abdoulaye Yonaba, secrétaire exécutif de l’APENF, a détaillé l’approche concrète.

« Le projet SIPAS-Burkina Faso a été initié pour promouvoir la paix et la cohésion sociale à travers la mise en œuvre de microprojets… Il s’agira d’aller auprès des associations qui sont dans les villages, qui travaillent avec les communautés, pour leur permettre de développer des microprojets de promotion de la paix ou des activités génératrices de revenus pour leur épanouissement économique », a-t-il fait savoir.

Abdoulaye Yonaba, secrétaire exécutif de l’APENF
Abdoulaye Yonaba, secrétaire exécutif de l’APENF

L’APENF prévoit de financer directement ces associations, pour la mise en œuvre de leurs initiatives. L’objectif est de s’assurer que l’impact économique et social contribue directement à la stabilité et au vivre ensemble des populations.

Selon le secrétaire exécutif, cette reconduction fait suite aux succès enregistrés lors de la première phase du programme.

« Pour ce qui est de la phase passée, nous avons pu réaliser 28 microprojets avec des résultats tangibles », a souligné Abdoulaye Yonaba en précisant que l’accent a également été mis sur le renforcement des capacités des acteurs de terrain.

« Nous avons pu également renforcer les capacités des acteurs sur le terrain. Nous avons déployé une stratégie sur le terrain qui s’appelle la formation à la chaine. Nous formons des relais auprès de la population qui continuent le travail à travers des sensibilisations, des théâtres forum, des sketchs pour des changements de mentalités en faveur de la paix et de la cohésion sociale », a t’il ajouté plus loin.

L’efficacité de cette nouvelle phase reposera sur une coordination rigoureuse. Emmanuel Goabaga, Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’APENF, a réaffirmé l’engagement de son organisation.

« En tant que chef de file, l’APENF s’engage à assurer une coordination efficace et participative, en étroite collaboration avec les organisations partenaires, les autorités locales, et notre partenaire technique et financier », a-t-il déclaré.

Emmanuel Goabaga, Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’APENF
Emmanuel Goabaga, Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’APENF

Cette nouvelle étape du projet SIPAS-Burkina Faso vise donc à consolider les acquis et à renforcer les capacités des acteurs locaux pour faire face aux défis de l’insécurité, en soutenant activement la résilience communautaire et en cultivant un climat de cohésion sociale indispensable au redressement du pays.

Flora KARAMBIRI

Burkina 24

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