Les strongmen du Burkina Faso de retour pour la 8e édition du « Circuit d’hommes forts »
Bientôt la 8e édition du concours de strongman dénommé « Le cirucit de l’homme fort ». La capitale burkinabè se prépare à vibrer au rythme des cris, du métal et de la sueur. L’événement se tiendra le 23 novembre 2025 à l’espace Jean Pierre Guingané de Ouagadougou.
Les hommes fort du Burkina Faso se retrouvent enfin pour vivre leur passion pour la 8e édition du circuit de l’homme. Pour cette 8e édition, le promoteur de la compétition Yacouba Sawadogo a animé un point de presse pour assurer de la tenue de l’évènement.
Comme à l’accoutumée, les hommes forts du Burkina Faso s’affronteront dans un circuit inspiré des épreuves des tournois internationaux strongmen. En plus, il a été adapté au contexte local assure le promoteur Yacouba Sawadogo.
Transports de pneus géants, levées de troncs d’arbre, tir de véhicules ou encore port de charges extrêmes sont entre les épreuves qui attendent les hommes du Burkina Faso. « Le sport incarne la discipline, le courage, l’unité, le dépassement de soi et la détermination de nos jeunes dans un cadre structure et sein », explique le promoteur. C’est ce qui l’a poussé à lancer l’organisation du concours de strongman.
Le strongman déjà présente au Burkina Faso
En effet, c’est en 2015, lorsqu’il suivait les exploits de Iron Bibi au Canada, devenu plus tard champion du monde de log lift, que Yacouba Sawadogo tire son inspiration.
Il constate que beaucoup de jeunes dockers pratiquent ces types d’épreuves en déchargeant des bagages des conteneurs alors que d’autres s’entrainent dans les salles et les quartiers pour développer leur force.
Il décide donc de lancer une compétition de strongman qui séduit. « Ils commencé à soigne leur image dans le milieu, ils devenaient stars à l’image de Iron Bibi », poursuit-il.
Depuis 2018, des jeunes ont émergé à l’image de Zan Badi, champion strongman qui a remporté plusieurs prix dans des compétitions en Russie et au Mali.
Les candidats pour le Circuit de l’homme fort 2025 doivent être bien préparés et s’entourer d’un encadreur. Une épreuve de bras de fer pour les femmes est aussi au programme de cette 8e édition du strongman.

Yacouba Sawadogo a saisi l’occasion pour souligner la différence entre l’haltérophilie et le strongman qui comporte beaucoup plus d’épreuves même si la compétition est ouverte à tous les hommes forts. Grâce au circuit de l’homme fort, l’image des pratiquants a changé.
« Il y a des personnalités et des hommes politiques qui les prennent comme garde du corps ou leur confie d’autres tâches », explique-t-il. Yacouba Sawadogo est convaincu que si la discipline est soutenue, elle peut apporter beaucoup de lauriers au Burkina Faso.




