Maladies cardio-vasculaires: la société de cardiologie sonne l’alarme sur un sérieux problème de santé publique
Dans le cadre de la journée mondiale du cœur qui se tient chaque année, la société de cardiologie du Burkina a voulu attirer l’attention sur les risques cardio-vasculaires. Une conférence grand public a été donnée à cet effet, ce lundi 29 septembre 2014 au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à Ouagadougou.
«Un environnement sain pour un cœur sain », tel est le thème de la conférence publique tenue par la société de cardiologie du Burkina (SOCARB) au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) en cette journée mondiale du cœur célébrée le 29 septembre. L’objectif pour ces professionnels de la santé c’est d’entretenir le public sur les facteurs de risques cardio-vasculaires et les éventuelles préventions possibles.
Les pathologies cardio-vasculaires constituent un sérieux problème de santé publique. Les chiffres des décès causés par ces pathologies sont plus élevés que ceux du Sida dans le monde de nos jours et une personne mourra d’une maladie cardio-vasculaire chaque trois heures dans les pays en voie de développement à l’horizon 2025 selon les prévisions de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
L’activité physique diminue de 30% le risque de mortalité prématuré.
Plusieurs facteurs sont à l’origine des risques cardio-vasculaires selon l’exposé du Docteur Ali Niakara. Les facteurs non modifiables qui ne sont pas dépendant de la personne ; l’âge et le sexe (les hommes sont plus exposés que les femmes en période d’activité génitale), les antécédents familiaux et la race. Les facteurs modifiables sont les mauvaises habitudes que l’on acquiert au cours de la vie, ce sont entre autres le tabagisme, la sédentarité, obésité, le stress, la mauvaise alimentation.
La prévention consiste à prendre des mesures orientées vers les facteurs à risque. Une prévention primaire qui porte sur la sensibilisation de la population saine. Le traitement pharmacologique (avec des médicaments) et le traitement non pharmacologique qui est la bonne alimentation et l’activité physique qui diminue de 30% le risque de mortalité prématuré. «Nous devrons œuvrer à moins assombrir ce tableau à travers la prévention primaire, en consommant moins de sel, moins gras, moins de sucre, pratiquer régulièrement le sport (…) et si la personne est déjà porteuse d’une maladie cardiovasculaire, suivre correctement les prescriptions du médecin.», conseille le docteur Jonas Kologo, secrétaire général de la société de cardiologie du Burkina.
L’hypertension, la plus meurtrière.
Cependant de toutes ces maladies facteurs de risques cardio-vasculaires, l’hypertension est la plus meurtrière car aucun symptôme n’est visible même quand les chiffres sont élevés. Il faut donc se faire prendre la tension à chaque occasion. «Le soumbala fait traditionnellement ne soigne pas l’hypertension mais est meilleur pour la santé que les cubes alimentaires qui sont très salés et auxquels on ajoute encore le sel.», précise toujours Docteur Jonas Kologo contre les dires dans la société qui substituent cet aliment aux médicaments.
Reveline Somé
Burkina24
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malnutrition!!benga au carbur,banane,mangue,orange,ts ls fruits st melanger au carbur.les ulcers et ls maladi cardio st le resulta de lalimentation.