Coupe-couture : Un cercle de formateurs pour rehausser le niveau des couturiers
De plus en plus de jeunes s’intéressent à la couture au Burkina. Nombreux d’entre eux s’inscrivent dans des centres de formation. Un cercle de formateurs indépendants s’est formé pour les aider à parachever leur instruction.
« Il y a des formateurs sans qualification qui tuent notre métier », croit savoir François Savadogo, président du Cercle des formateurs associés en coupe-couture (CFACC) et formateur certifié en coupe couture.
Il doute en effet de la qualité de la formation délivrée dans certains centres de formation. La preuve, après trois ans d’apprentissage, certains étudiants en couture sortent avec des lacunes, explique-t-il.
C’est pour apporter une solution à cette situation qu’avec trois autres formateurs certifiés, ils ont mis en place ce cercle qui se propose de rehausser le niveau des formateurs sur l’ensemble du territoire burkinabè, de faire profiter aux jeunes tailleurs leur expérience ainsi qu’une mise à niveau.
Les quatre formateurs déplorent aussi le fait que certains jeunes couturiers, après la fin de leur formation, se tournent vers d’autres métiers, faute de pouvoir lancer leur propre atelier. Mais pour Issouf Barra, l’un des membres du cercle, tout réside dans la formation. « Un ouvrier bien formé n’a pas besoin d’un appui pour démarrer une activité », affirme-t-il.
A ce sujet, le CFACC a pour ambition de lier un partenariat avec le ministère de la jeunesse afin qu’il accompagne la relève de la couture burkinabè.
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