Dossier ex agents de la BIB c/ BIB: le procès attendu accouche d’un nouveau renvoi
Le tribunal de travail de Ouagadougou avait à sa table ce vendredi matin, un dossier qui oppose des ex-agents de la BIB contre ladite banque, dans une affaire de licenciement intervenue en mars 2010. Mais l’audience qui était très attendue, s’est soldée par l’annonce d’un renvoi à une date ultérieure.
Ils sont 45 ex-agents, présents pour la plupart ce matin dans la salle d’audience du tribunal du travail pour entendre la décision de justice dans le litige qui les oppose à leur ex employeur, la BIB, membre du groupe United Bank of Africa (UBA).
A l’origine de cette affaire, la décision en début 2010 d’une restructuration impliquant la résiliation du contrat de travail d’un certain nombre d’agents. La suite, passée dans des conditions décriées par les ex-agents, a été la signature par ceux-ci d’un protocole d’accord de rupture à l’amiable. Une transaction dont ils veulent la rescision sur le fondement de l’article 2053 du code civil qui stipule la possibilité de rescinder une transaction « dans tous les cas où il y a dol ou violence », faute, selon eux, de négociation avec la banque pour une rupture à l’amiable.
C’est suite donc à un procès verbal de non conciliation établi par l’inspection du travail que les 45 ex-agents se sont retrouvés devant le tribunal du travail pour demander « un juste et conséquent calcul de leurs indemnités de licenciement », et la réparation de préjudices moraux et sociaux. Mais ils devraient encore attendre jusqu’au 29 mars, date à laquelle le tribunal a renvoyé le dossier, à la demande des avocats de la Banque, du cabinet Kam et Somé. Ce renvoi porte à trois le nombre de renvois depuis la saisine du tribunal.
De sources proches des avocats de la Banque, de nouvelles pièces ont été récemment ajoutées au dossier par la partie demanderesse, assistée de Me Farama. D’où la demande de renvoi, le temps pour la défense de mieux prendre connaissance de ces nouveaux éléments.
A l’annonce de renvoi, une légère déception pouvait se lire sur certains visages des ex-agents, qui exprimaient l’impatience de voir les choses se régler au plus vite. Ce sentiment n’aurait rien à voir avec leur sérénité ni leur moral qui reste au « beau fixe », selon un ex employé du groupe qui se confiait à la presse.
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