Crise au Mali : Des Maliens manifestent à Ouaga
Des Maliens vivant au Burkina ont manifesté dans la matinée de ce samedi 21 avril 2012 devant le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR) pour exprimer leur soutien au médiateur Blaise Compaoré et demander la réunification de leur pays.
« Libérez le Mali ! On veut la paix ! » C’est ce slogan que près d’une cinquantaine de Maliens, parmi lesquels des Burkinabè, ont scandé, drapeaux maliens et burkinabè brandis, de l’immeuble de l’UEMOA jusqu’au MAECR, pour remettre une déclaration au locataire des lieux, Djibril Bassolé.
Regroupés sous la bannière du Haut conseil des Maliens de l’extérieur et le Conseil des Maliens du Burkina Faso, et par la voix de Adama Dagno, secrétaire général de la communauté malienne au Burkina, ils ont déclaré soutenir les actions de la CEDEAO et de son médiateur, CEDEAO à qui ils demandent par ailleurs de les aider à redonner son intégrité territoriale au Mali. Ils ont ensuite lancé un appel aux groupes « à cesser toutes exactions et à rechercher des solutions à leurs revendications à travers les mécanismes républicains ». Tout cela avant de remercier sincèrement le président Blaise Compaoré et le président Alassane Dramane Ouattara.
« Nous restons attentifs »
Djibril Bassolé a assuré qu’il traduira « fidèlement » le message à qui de droit et a pris l’engagement « de faire en sorte que ce message soit suivi d’effets ». Il leur a par ailleurs demandé de rester mobilisés et « d’oublier les querelles qui peuvent diviser la classe politique malienne, d’oublier les querelles qui peuvent diviser les Maliennes et les Maliens ».
Interrogé, Djibril Bassolé a donné son avis sur les arrestations au Mali. « Grâce à Dieu et l’intervention des uns et des autres, les responsables de la junte militaire ont accepté de relaxer tous ceux qui avaient été interpellés et aussi de permettre que le président Amadou Toumani Touré, qui l’a souhaité, puisse sortir du Mali et suivre à l’extérieur des soins de santé », a-t-il déclaré. Pour lui, les choses rentrent donc dans l’ordre. Mais, a-t-il toutefois signifié, « nous restons attentifs pour que la normalité se traduise effectivement dans les actes de tous les jours par le respect scrupuleux de la règle de droit, des libertés individuelles et que les Maliens, au-delà de cet aspect du respect de la légalité, puissent vraiment se retrouver, se réconcilier pour faire face à l’enjeu ma
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