Otages européens libérés : bref passage à Ouagadougou
Libérés ce mercredi par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), avec le concours du Burkina Faso, les trois otages (une italienne et deux espagnols) sont arrivés à Ouagadougou autour de 13h. A la Base aérienne militaire, deux avions les attendaient pour les ramener vers leurs patries respectives où ils pourront retrouver les leurs.
Après neuf (09) mois de captivité, les trois européens pourront enfin retourner dans leur pays. C’est très émus que le couple espagnol Enric Gonyalons et Ainhoa Fernandez, ainsi que la jeune italienne Rossella Urru ont foulé le tarmac de la base aérienne militaire de Ouagadougou. Pris d’assaut par les journalistes à la descente de l’avion, les seuls mots qu’ils ont pu dire en français sont : « Merci beaucoup au Burkina Faso ».
Durant les cinq derniers mois les deux otages féminins avaient été séparés de l’homme, ce qui a dû leur rendre la captivité plus pénible. Leur libération a été possible par le truchement d’un échange de prisonniers contre les otages. Un des militaires burkinabé qui ont pris part au voyage explique que ça n’a pas été facile : « Nous sommes arrivés là-bas hier à midi et avons attendu jusqu’à 18h avant de voir les deux dames arriver. L’homme n’est arrivé que ce matin. Nous avons dû dormir sous la pluie en plein air pour décoller ce matin après la venue du monsieur. Un autre otage a été libéré et nous l’avons conduit à Gao avant de continuer sur Ouaga. »
A la question de savoir si une rançon a été versée aux preneurs d’otage, le militaire a expliqué qu’eux ne se sont pas occupés de cette phase de l’affaire. Cependant, Walid Abu Sarhaouiun, porte-parole du MUJAO, aurait déclaré à l’Agence France Presse (AFP): » Nous avons eu 15 millions d’euros pour la libération des trois otages et nous avons également obtenu la libération d’un moudjahidine (combattant) emprisonné par la Mauritanie ».
Aussi, le militaire interrogé dit qu’ils n’ont pas eu de nouvelles des otages français dont un, avait été blessé par un moudjahidine qui lui a délibérément tiré dessus. A l’issu du bref passage à Ouagadougou, les trois otages ont été ramené vers leurs pays d’origine respectifs, à bord de deux avions affrétés par les gouvernements italien et espagnol qui les attendaient déjà à leur arrivée à Ouagadougou.
Cette libération s’ajoute aux désormais nombreuses actions de facilitation et de médiation du président Blaise Compaoré. Avec cela le nom du Burkina Faso ressort de plus en plus dans les affaires de terrorisme dans la sous région ouest africaine, et il est à craindre que notre ‘’petit pays tranquille’’ n’entre dans la ligne de mire de la grande famille des terroristes…
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pour moi c’est une bonne chose,au moins le nom de notre pays aura encore de plus en plus belle image dans les autres pays.
merci
J’ai bien peut que cette histoire de commerce d’otage finisse par cr?er des probl?mes ? notre pays. Il ferrait mieux de s’occuper de ses compatriotes plut?t que de s’occuper des compatriotes des autres !
Il ne s?agit pas forc?ment de mauvaise foi.
Si on se base sur le fait que le burkina ne fait aucune m?diation mais fait plut?t de l?interm?diation, il est certain que cela rapporte de l?argent ? l?Etat. Ce service d?interm?diation qui a port? cette fois ? la remise de 15 millions de dollars et ? la r?cup?ration des otages, doit s?rement rapport? un peu ? l?Etat. De plus cves otages ont ?t? lib?r? en contre partie d?autres jihads d?tenus. C?est un honneur de voir son pays aussi utile, mais qu?en est-il de l?argent qui est retir? de ce service rendu. Etant donn? que l?interm?diation implique que l?on cite le nom du Burkina Faso et non juste les noms du groupe d?interm?diation, l?Etat doit poser des actes de transparence. On se demande o? passe les recettes de l?interm?diation qui n?est nullement gratuite. Dans les caisses de l?Etat ou dans les poches d?une parties de nos dirrigeants. Il faut nous le dire dans l?article, qui ? mon avis est tr?s incomplet et tr?s politique car il n?est pas fait cas de la comptabilit?s des fonds engrang?s au cours de toute ces m?diations.
Nous voulons la v?rit?.
Nous f?liciterons Blaise et son ?quipe apr?s qu’il nous ai rendus des comptes clairs. Il faut pr?ciser que le Burkina ne Fait aucune m?diation, il fait de l’interm?diation comme tout bien trader et il m?rite salaire. Donc s’il y’ a salaire il faut transparence. Le peuple veut savoir. Il faut qu’iils arr?tent de nous jeter de la poudre aux yeux, nous ne sommes pas dupes.