Diaspora: l’ABURWA appuie l’opération « une femme, un acte de naissance » à hauteur de $ 2500 US
Le Président de l’Association des Burkinabè de Washington D.C et sa Région (ABURWA), Monsieur Guy LINGANI a remis le jeudi 23 mai 2013, un chèque de deux mille cinq cent (2500) dollars US à l’Ambassadeur Seydou BOUDA, pour acheminement au ministère de la Promotion de la femme et du genre du Burkina Faso, comme contribution de cette association au financement de l’opération nationale dénommée : « une femme, un acte de naissance ».
Cette somme a été collectée le samedi 13 avril 2013 au cours d’un dîner gala suivi d’une soirée dansante organisé à Washington D.C par l’ABURWA. Cette soirée a connu la participation de nos compatriotes vivant dans cette partie des Etats-Unis, des membres du corps diplomatique de pays membres de la CEDEAO de la place diplomatique de la capitale fédérale des U S A et autres amis et sympathisants de notre pays.
En remettant le chèque, Monsieur Guy LINGANI a indiqué que ce geste était une réponse de l’ABURWA à l’appel de solidarité et de cœur lancé en septembre 2012 par le Ministre de la Promotion de la femme et du genre, Nestorine SANGARE/COMPAORE, notamment à la diaspora, pour une mobilisation de deux (2) milliards de F CFA en vue de l’établissement de 2 millions d’acte de naissance pour les 2/3 des 3 millions de femmes du Burkina Faso qui n’en n’ont pas.
L’ambassadeur Seydou BOUDA, a félicité les membres de l’Association pour l’initiative très pertinente en tant que réponse concrète des compatriotes Outre-Atlantique à cet appel à la solidarité au profit des femmes du Burkina Faso à travers Madame Nestorine SANGARE/COMPAORE. Elle affirmait récemment dans la presse burkinabè, je cite : » Je trouve qu’il n’est pas normal que dans un pays, des hommes et des femmes naissent, qu’ils vivent, qu’ils meurent sans qu’il n’y ait aucune trace de leur existence sur le plan administratif. Il n’est surtout pas normal que dans une nation, des citoyens puissent vivre et ne pas pouvoir participer à la vie démocratique, ne pas pouvoir profiter des avantages que créé la possession de ce document. Il n’est pas normal qu’ils ne puissent pas avoir une identité nationale parce qu’ils n’ont pas d’acte de naissance. »
Source: Attaché de presse de l’Ambassade du Burkina Faso/Washington D.C
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