Gestion des catastrophes en Afrique : 14 pays réfléchissent à Ouagadougou
La 8e consultation annuelle du comité de gestion des catastrophes en Afrique de l’Ouest (GECEAO) organisée par le Conseil national de secours d‘urgence et de réhabilitation (CONASUR) a ouvert ses portes ce mardi 3 juin, à Ouagadougou. Du 3 au 6 juin 2014, les responsables africains vont poursuivre les efforts de préparation aux risques liés aux catastrophes et renforcer leurs capacités de gestion de ces fléaux.
L’insécurité alimentaire, les situations d’inondation, l’insertion sociale des réfugies, la crise Ebola, les conflits communautaires et inter-religieux en Afrique sont autant de préoccupations qui justifient la conviction des participants (représentants des pays membres de la CEDEAO, de l’Union africaine, des délégations de l’ONU et d’organismes humanitaires, entre autres) à ce 8e rendez-vous.
En effet, la 8e consultation annuelle du comité de gestion des catastrophes en Afrique de l’Ouest (GECEAO) a débuté ce mardi 3 juin 2014. Quatre jours de concertation dans la capitale burkinabè pour renforcer les capacités et poursuivre les efforts consentis depuis 2005 afin de réduire au maximum les risques de catastrophes en Afrique et dans le monde.
Organisé notamment par le CONASUR, la CEDEAO, la Croix rouge et le bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), ce comité de GECEAO va rassembler, selon le secrétaire permanent du CONASUR, Karim NIGNAN, des responsables et partenaires humanitaires venus de plus de 14 pays de l’Union africaine. A l’écouter, « c’est une opportunité unique de partages d’expériences, de coopération et de leçons apprises ».
Les réflexions à l’ordre du jour sont axées sur trois piliers essentiels, de l’avis du coordonnateur résident et humanitaire du système des Nations unies, Pascal KARORERO : « d’abord le renforcement de la préparation et la réponse aux urgences, ensuite la mise en place d’une plateforme africaine de gestion des catastrophes et enfin la synergie entre la réduction des risques liés à ces fléaux et les actions de mitigation permettant de réduire considérablement l’impact de ces désastres ».
Et d’ajouter que la plupart des catastrophes auxquelles l’Afrique est confrontée sont causées par les changements climatiques.
L’apport du gouvernement attendu
Quant au ministre de l’action sociale et de la solidarité nationale, Alain ZOUBGA, président de cette cérémonie d’ouverture, il s’est penché sur la fréquence et la nature complexes des changements climatiques en Afrique.
« Plusieurs millions de personnes en Afrique ont été touchées par les inondations en 2013. Car la faible pluviométrie a plongé plus de 18 millions de personnes au Sahel dans une grave crise alimentaire », a-t-il déploré.
C’est pour répondre à toutes ces inquiétudes que cette rencontre de quatre jours attend du gouvernement, une poursuite des efforts et les capacités renforcées afin de réduire au plus ces désastres en majorité climatiques.
Cette 8e entrevue constitue conjointement une pré-consultation en vue du sommet humanitaire mondial et le projet d’une plateforme africaine pour la gestion des catastrophes.
Noufou KINDO
Burkina 24
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