L’activité physique influence notre morphologie et le cerveau

L’activité physique influence notre morphologie. C’est le résultat d’une étude réalisée par des chercheurs de Finlande, sur des jumelles. Elle impacterait également le cerveau humain.

L’étude intitulée «Physical activity, fitness, glucose homeostasis, and brain morphology in twins», tend à prouver qu’une activité physique dès l’adolescence détermine l’évolution physique de l’être humain pour le reste de sa vie. Elle a été réalisée sur des jumeaux, par une équipe de chercheurs de l’université de Jyvaskyla en Finlande.

«Il se trouve que ces jumeaux génétiquement identiques sont étonnamment différents sous la peau et le squelette, explique le journal. Les jumeaux sédentaires ont des capacités d’endurance plus faibles, des pourcentages de graisse plus élevés, et des signes d’une résistance à l’insuline signalant le début de problèmes métaboliques.»

L’étude souligne aussi que le choix de la nourriture n’a pas d’influence directe sur leur différence de santé, bien que les jumeaux aient des régimes alimentaires très différents.

De plus, l’activité physique modifie aussi le cerveau. Les jumeaux actifs auraient plus de matières grises, notamment dans les zones du cerveau chargées du contrôle de la motricité et de la coordination.

Les jumeaux sont une source d’inspiration féconde pour les chercheurs du fait de leur identité génétique. Les scientifiques ont cherché pendant longtemps à mesurer l’effet de l’activité physique sur le développement du corps humain et à prouver ses bienfaits (ou non) sur la santé.

Des études ont mis en place des groupes de personnes, la moitié faisant du sport, l’autre non. Mais les résultats n’étaient jamais totalement convaincants: chaque sujet avait un passif et un code génétique très différents des autres. Il était compliqué de prouver que telle personne était en meilleure santé grâce au sport et non pas en raison d’un ADN plus adapté.

Une autre étude finlandaise publiée au début de l’année a aussi étudié l’hygiène de vie de plusieurs jumeaux pour en conclure que l’activité sportive réduisait les risques de mortalité due à la démence.

Mouniratou LOUGUE

Burkina24

Source : Slate.fr