Individus interpellés sur le pont Nazinon : Quelques informations suintent
Le samedi 8 octobre 2016, quatre individus ont été interpellés sur le pont Nazinon dans le Nahouri, par la gendarmerie nationale. Deux perdront la vie en tentant de « désarmer » les gendarmes, selon un communiqué de l’institution. Le quatrième, en fuite, a finalement été retrouvé grâce aux Koglweogo. Selon les dernières informations obtenues par Burkina24, les quatre individus sont des militaires de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Les informations sortent au compte-goutte concernant cette affaire, qui témoigne sans doute de sa complexité. Mais ce qui ressort de constant, c’est que les quatre individus sont des militaires, notamment de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), selon les investigations de Burkina24.
L’un des individus est bien connu. Il s’agit du Sergent Bia Ousmane Dierma. Il faisait partie des militaires de l’ex-RSP qui avaient attaqué la poudrière de Yimdi en fin janvier 2016 et était depuis lors en cavale. Le sergent est l’un des deux individus tués. Constant Joseph Foro serait le nom du deuxième défunt.
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Saïdou Soulama est le nom du fugitif qui a été arrêté par les Koglweogo. Il serait revenu de la Côte d’Ivoire comme les deux autres, sauf le quatrième, dont Burkina24 n’a pu encore obtenir l’identité, qui serait en poste dans l’armée régulière, précisément à Gorom-Gorom.
Dans une bande sonore obtenue par la Radio Oméga, qui serait un extrait de l’interrogatoire que les Koglweogo ont fait subir à la personne qu’ils ont interpellée, l’intéressée affirme que « nous sommes tous militaires« .
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Mais qu’est-ce qu’ils projetaient donc faire au Burkina ? Que faisaient-ils dans la zone du pont Nazinon ? Etaient-ils seuls ? Font-ils partie de ces braqueurs qui écument la région ou nourrissaient-ils d’autres projets plus funestes ?
Du côté des services de communication de la gendarmerie et de l’Etat-major des armées, contactés par Burkina24, on assure pour le moment que les interrogatoires continuent en vue de faire la lumière sur leur identité et leur mobile.
Pour le reste, concernant les conditions de transfert des individus du pont Nazinon vers le poste de gendarmerie de Pô, il ressort que les gendarmes ne les avaient pas menottés. Comment cette mesure élémentaire de sécurité n’a pu être observée ?
Il ressort, selon nos investigations, qu’il n’y avait pas de menottes au pont et dans la patrouille. Il s’avère également que les brigades ne disposeraient généralement chacune que de 3 à 4 menottes. Du reste, de nombreux gendarmes paieraient eux-mêmes leurs menottes pour assurer le service public.
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