Manifestations anti-impérialisme : «Chacun joue sa partition. [Mais] il y a des lignes qu’il ne faut pas franchir»
Simon Compaoré, ministre de la sécurité s’est prononcé le mercredi 29 novembre 2017 sur les troubles qui ont eu lieu lors de la venue d’Emmanuel Macron à l’Université de Ouagadougou pour son discours. Des étudiants ont érigé des barricades et des courses poursuites ont eu lieu entre ces derniers et la Police.
Des étudiants tenaient mordicus à manifester et exprimer leur « anti-impérialisme » lors de la visite d’Emmanuel Macron à l’Université de Ouagadougou le mardi 28 novembre 2017. Mais ils ont été confrontés aux barrières de la Police qui ont eu, par endroit, à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
En marge de l’inauguration de la plus grande centrale solaire de l’Afrique de l’Ouest au Burkina, Burkina 24 a tendu son micro au ministre de la sécurité burkinabè, Simon Compaoré.
Vidéo – Au cœur de la manifestation contre l’impérialisme
Burkina 24
Pour ce dernier, dans des Etats démocratiques, c’est toujours ainsi et voici le commentaire qu’il fait : « il y a eu des manifestations, mais est-ce que cela a empêché le président Macron de parler, d’échanger avec les étudiants ? Non ! Chacun joue sa partition. Seulement, il y a des lignes qu’il ne faut pas franchir». Pour le ministre, l’on peut manifester, l’on peut dire son point de vue sans être « violent ».
Lire 👉 Manifestation anti-Macron à Ouaga: Un nuage de gaz lacrymogène sur Zogona
Ignace Ismaël NABOLE et Alice THIOMBIONO (Stagiaire)
Burkina 24
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