Reprise du camp de Boulkessi au Mali : Les FAMa saluent le soutien des Forces armées burkinabè
Les forces armées de la sous-région ont décidé de fournir une entraide dans la lutte contre le terrorisme. L’illustration a été donnée en début de semaine lors de l’attaque contre le camp militaire malien de Boulkessi au Mali, à la frontière du Burkina.
Du 29 septembre au 1er octobre 2019, les camps de Boulkessi et de Mondoro au Mali, frontaliers du Burkina, ont été pris d’assaut par des assaillants lourdement armés. Les forces armées maliennes (FAMa) ont opposé une résistance contre les assaillants qui ont fini par battre en retraite, permettant aux FAMa de reprendre le camp de Boulkessi, brièvement occupé par les agresseurs.
Il faut aussi salue et remercier l’Armée Burkinabé et les partenaires dont les soutiens ont permis une réponse rapide et efficace pic.twitter.com/NhJ9Ppe5wx
— Forces Armées Maliennes (@FAMa_DIRPA) October 3, 2019
Les forces spéciales maliennes ont bénéficié d’un appui des forces armées burkinabè qui ont opposé une réplique aux agresseurs dans la partie de la frontière burkinabè. De sources militaires burkinabè, il y a eu un « fort engagement » des forces burkinabè sur le terrain, en coordination avec les FAMa.
Le soutient des partenaires et de l’armée #Burkinabé a permis de couper toute retraite à l’ennemi dans sa tentative de fuite pic.twitter.com/Sgq1ayDM2S
— Forces Armées Maliennes (@FAMa_DIRPA) October 3, 2019
Une coopération appréciée à sa juste valeur, ainsi que celle notamment de l’opération Barkhane. « Le soutien des partenaires et de l’armée burkinabè a permis de couper toute retraite à l’ennemi dans sa tentative de fuite« , lit-on sur le compte Twitter officiel de l’armée malienne. « Il faut aussi saluer et remercier l’Armée burkinabè et les partenaires dont les soutiens ont permis une réponse rapide et efficace« , ajoute-t-on.
L’attaque du 29 septembre au 1er octobre a fait 25 morts parmi les soldats maliens. 15 terroristes ont été abattus.
Les armées maliennes et burkinabè sont engagées dans le combat contre le terrorisme notamment au sein du G5 Sahel. En mi-septembre, un sommet de la CEDEAO tenu à Ouagadougou a décidé de la mutualisation des forces des différents pays membres contre ces agressions.
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