Burkina Faso : La mairie de Ouagadougou révise le Plan d’occupation des sols

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Armand Pierre Béouindé, maire de Ouagadougou, a procédé ce jeudi 9 juillet 2020, à l’ouverture de l’atelier de lancement de l’étude d’actualisation du Plan d’occupation des sols (POS) de Ouagadougou.

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La mairie de Ouagadougou a tenu l’atelier de lancement de l’étude d’actualisation du Plan d’occupation des sols (POS) de la ville de Ouagadougou ce jeudi 9 juillet 2020. Cet atelier vise à actualiser le plan d’occupation des sols dans la capitale burkinabè.

Pour le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, la gouvernance locale est un axe majeur de son mandat. Il a précisé que les résultats de la présente étude contribueront à l’atteinte des objectifs de son programme.

« La planification de l’évolution de toute ville devrait passer par une mise effective des outils planificateurs », a souligné Armand Béouindé. Selon lui, ces outils viennent cadrer l’organisation et l’occupation des espaces à des horizons allant du moyen au long terme.

Il a également rappelé que la loi portant code de l’urbanisme et la construction au Burkina Faso, a institué le Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) et le Plan d’occupation des sols comme outils de planification devant régir l’organisation de l’espace et l’occupation foncière des villes.

D’importants dysfonctionnements

« Malgré l’évolution institutionnelle et réglementaire remarquée  ces dernières années, l’urbanisation au Burkina Faso est toujours confrontée à des enjeux et des défis multiples », a relevé le maire de Ouagadougou. Armand Béouindé  a souligné que le mode de production de l’espace urbain de la capitale burkinabè s’est constitué essentiellement par la réalisation de lotissement suivant la Méthode d’aménagement progressif (MAP).

A l’écouter, ce processus a connu d’importants dysfonctionnements que sont, entre autres, des difficultés d’accès aux services essentiels, le développement de l’habitat précaire, les risques sociaux, sanitaires et environnementaux, voire des conflits.

« Aussi, des problèmes actuels de gestion foncière, notamment les changements de destination des terrains, la faible mise en valeur des parcelles, les occupations anarchiques et illégales que connait la ville de Ouagadougou montrent davantage la nécessité d’inscrire désormais son devenir dans une dynamique de planification », a fait noter le maire Béouindé.

Un outil indispensable

Dahouda Ouédraogo, urbaniste, a rappelé que ce plan devait être adopté en 2012. Chose qui n’a pas été faite. Et aujourd’hui, il faut l’actualiser.  « Mais en dix ans beaucoup de choses se sont passées dans la commune en termes d’occupation de l’espace », a-t-il dit. Il a poursuivi en indiquant que les zones qui étaient réservées à la culture à l’époque sont devenues aujourd’hui des zones d’habitation spontanée. « Et le constat qu’on avait en 2010 sur l’occupation spontanée, aujourd’hui cela a été pratiquement triplé», a-t-il précisé.

Il a confié que pour réactualiser ce plan, ils sont obligés de repartir sur le terrain pour faire le constat. « Pour donner un règlement communal d’urbanisme qui permet d’avoir une ville cohérente, une ville qui a une image et qui fonctionne », a-t-il souligné.

Pour le conseiller principal technique et chef de département prospectus et planning du maire, Valentin Bayiri, cette activité  permettra d’orienter les affectations de sol dans la ville de Ouagadougou.

Willy SAGBE

Burkina 24 

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Rédaction B24

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2 commentaires

  1. À chaque fois on laisse les Richards payé toutes les terres et on vient maintenant parler d’actualisation, 2012 à 2020 c’est combien d’Ans après ! Je vous assure que sur une distance de 100km de Ouagadougou sur tous les 4 côtés y’a plus de place.

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