Burkina Faso : Le lycée Zinda sera rouvert pour 2022-2023 sous forme de lycée scientifique d’excellence avec internat et externat
Le premier responsable du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro, a lancé officiellement la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022, ce vendredi 1er octobre 2021 à Gaoua. Placée sous le thème « Engagement pour une meilleure gouvernance du secteur de l’éducation dans un contexte de crise économique, sociale, sanitaire et sécuritaire : gage d’un système éducatif résilient et performant », la cérémonie a eu lieu au complexe scolaire notre Dame de l’Annonciation.
La nouvelle rentrée scolaire et universitaire a été lancée ce vendredi 1er octobre 2021. Elle est placée sous le thème « Engagement pour une meilleure gouvernance du secteur de l’éducation dans un contexte de crise économique, sociale, sanitaire et sécuritaire : gage d’un système éducatif résilient et performant ».
Selon le 1er responsable du MENAPLN, Pr Stanislas Ouaro, le lancement de la rentrée à Gaoua n’est pas fortuit. Il s’agit de traduire un message, celui de la sympathie et de ramener tous les fils et toutes les filles à l’école. « Nous allons faire en sorte que les 22 écoles fermées dans la commune de Djigoué soient ouvertes », a laissé entendre le ministre.
Faisant le bilan de l’année scolaire et universitaire 2020-2021, il a jugé les résultats des examens en baisse, par rapport aux années antérieures. Selon lui, le Certificat d’Etudes Primaire (CEP) a fait un taux de 59,34 % contre 66,06 en 2020, soit une baisse de 06,72 %. Celui du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), 27,84% contre 36,48% en 2020, soit une baisse de 08,64 %.
Du côté du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) et du Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP), les résultats font état de 63,39 % contre 63,36% en 2020. En ce qui concerne le baccalauréat, toutes séries confondues, les résultats font état de 38,20 % contre 39,35 % en 2020, soit une baisse de 01,15 %.
Ces résultats, du point de vue du Pr Ouaro, interpellent tous les acteurs à plus d’abnégation au travail, à plus de responsabilité dans l’accomplissement de leurs tâches. « A partir de cette année scolaire et universitaire 2021-2022, l’année scolaire redevient normale. Elle avait été sérieusement perturbée pendant l’année scolaire 2019-2020, à cause de la crise de la maladie à coronavirus. Nous avons réussi à sauver l’année scolaire, à rattraper le retard et cette année, nous commençons une année scolaire normale », a affirmé Pr Stanislas Ouaro.
Il a invité les syndicats, les partenaires sociaux et les ONG à un engagement sans faille pour le développement du pays et au dialogue pour une bonne réussite des activités.
Il a noté que 8 régions connaissent des fermetures d’écoles en lien avec la situation sécuritaire. Il s’agit des régions du Sud-Ouest, des Cascades, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, de l’Est, du Centre-Nord, du Nord et du Sahel.
A la date du 28 mai 2021, ce sont 2 244 écoles qui étaient fermées, soit 10,85% des établissements scolaires du pays. « Ces fermetures ont affecté 304 567 élèves dont 148 046 filles et 12 480 enseignants dont 4 568 femmes », a-t-il affirmé.
Prenant la parole, au nom de ses camarades, Épiphanie Andréa Kambou, a remercié le ministre pour le déplacement et présenté leurs doléances. « Nous nous engageons à travailler assidument et ce, dans un climat de discipline, de civisme et de citoyenneté.
Nous voulons vous solliciter encore plus d’enseignants et aussi des infrastructures scolaires dont des salles de classe, des bâtiments administratifs et des terrains de sport en nombre suffisant pour les établissements scolaires du Sud-Ouest », s’est-elle exprimée.
Le représentant des parents d’élèves et étudiants, André Dabiré a, quant à lui, fait part de leur préoccupation dont la situation sécuritaire de Djigoué. « Nous, parents d’élèves, marquons notre adhésion aux réformes opérées dans votre secteur car une éducation sans réforme est nécessairement en méforme puisqu’inadaptées aux enjeux du moment », a-t-il affirmé en demandant au ministre l’augmentation du nombre d’enseignants au primaire et au post primaire.
La signature du livre d’or et la remise des kits de la physique, la chimie et des sciences de la vie et de la terre pour alternative en l’absence de laboratoire dans les établissements ont clos la cérémonie.
Alice Suglimani THIOMBIANO
Burkina 24
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