Master class 2022 à l’ISTIC : Stagiaires et étudiants se familiarisent avec la production des numéros spéciaux

Dans le cadre des masters class de l’Institut des Sciences de l’Information et de la Communication (ISTIC) qui se tiennent du 22 février au 11 avril 2022, les étudiants et stagiaires de l’institut ont bénéficié ce vendredi 25 février lors d’une conférence publique d’un partage d’expérience sur l’édition, l’impression et la distribution de numéros spéciaux réalisés notamment par les éditions Sidwaya et le journal L’Économiste du Faso.

Pour la première phase des masters class de l’ISTIC, l’atelier communication coordonnée par Paul Ismaël Bicaba (enseignant-formateur à l’ISTIC), a porté le curseur sur l’édition du journal-école, Le Bourgeon nouveau pour ce qui est de la filière journalisme.

Tandis qu’au niveau de la filière communication, le choix s’est porté sur les aspects marketing éditorial relatifs au processus de conception, d’édition, de distribution et de communication sur des numéros spéciaux ou des éditions spéciales que produisent certaines rédactions de la place.

Pour ce faire, l’institut a fait appel à Madame Assétou Badoh/Guiré, directrice commerciale et marketing des Editions Sidwaya et Abdoulaye Tao, Directeur de Publication du journal l’Economiste du Faso, tous des praticiens rompus au métier de journalisme pour permettre à ses étudiants et stagiaires de profiter de leurs expériences.

Ainsi la directrice commerciale et marketing des Éditions Sidwaya s’est entretenue avec les étudiants et les stagiaires de l’ISTIC sur la publication des hors-séries et particulièrement sur le Spécial 11 décembre, que le quotidien d’Etat produit depuis la fête de l’indépendance abritée par la ville de Koudougou en 2012.

Assetou Badoh/Guiré a fait remarquer que même si le spécial 11-Décembre participe de la contribution du journal pour mettre en exergue les atouts et les potentialités des différentes régions, il n’en demeure pas moins qu’il a aussi un visé économique. Les numéros spéciaux, selon elle, répondent à un plan de mobilisation des ressources financières aux fins d’accroître les recettes du journal.

Pour ces numéros spéciaux, le service commercial et marketing démarche en plus des annonceurs ordinaires, d’autres annonceurs qui ne s’intéressent pas ordinairement aux médias. A cela s’ajoute les parrainages qui est un autre moyen d’attirer de gros annonceurs. La directrice commerciale et marketing des Editions Sidwaya s’est également entretenue avec ses interlocuteurs du jour sur les autres aspects liés à la distribution et à la vente de ces numéros spéciaux.

A la suite de cette première communication, le Directeur de Publication de l’Economiste du Faso, Abdoulaye Tao, de partager ses expériences avec les futurs communicants et journalistes. En effet, tout comme les Editions Sidwaya, l’Economiste du Faso produit également des numéros spéciaux, appelés suppléments.

Ainsi chaque année, cet hebdomadaire d’information économique produit des suppléments thématiques, régionaux, éditoriaux ou commerciaux. L’objectif étant d’élargir l’assiette des recettes et par ricochet son réseau clientèle.

« Nous avons jugé utile (…) de centrer le partage d’expérience du professionnel des médias sur les aspects marketing éditorial en faisant comprendre aux étudiants le processus de conception, d’édition, de distribution et de communication sur des numéros spéciaux ou des éditions spéciales que produisent des rédactions de la place en l’occurrence Sidwaya qui est assez réputé avec le spécial 11-Décembre par exemple et L’Economiste du Faso qui produit aussi des suppléments thématiques », s’est justifié le coordonnateur de l’atelier communication dans le cadre de ses masters class, Paul Ismaël Bicaba.

L’idée, selon lui, est d’amener les étudiants de la filière communication qui ne produisent pas forcément du contenu éditorial mais qui s’occupe des aspects communication-marketing par exemple dans une entreprise de presse, de savoir comment rendre attractif le contenu d’un journal pour bien le vendre, ensuite comment on le met en place, comment on le produit et surtout comment on organise sa distribution et sa commercialisation.

Ce partage d’expérience a bien été apprécié par les stagiaires et les étudiants de l’institut dont certains ont profité de l’occasion pour interpeller les patrons de presse à accorder une place privilégiée à la communication en recrutant des spécialistes de la communication pour mieux communiquer sur leurs entreprises de presse.