Investiture du président de la transition : « Nous entamons aujourd’hui une nouvelle ère » (Yéli Monique Kam)
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été investi officiellement ce mercredi 2 mars 2022 comme président du Faso, président de la transition pour une durée de 36 mois.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba porte désormais les attributs de Grand maitre des ordres burkinabè. A la suite de son investiture, des acteurs se sont prononcés. Luc Adolphe Tiao, ancien premier ministre et acteur politique, a fait savoir ses attentes vis-à-vis du président de la transition.
« Nous attendons qu’il soit un homme qui soit au-dessus de tout. Qu’il soit un homme rassembleur et vertueux qui à travers sa vision permettra à ce pays de pouvoir aller de l’avant. Nous attendons de lui en tant qu’officier qu’il soit celui réellement qui puisse rassembler l’ensemble des forces de défense et de sécurité dans toute sa composante et aussi tous les civils sans exclusion pour travailler à la libération de notre pays et à la refondation de ce qui peut être fait dans cette phase transitoire dans laquelle nous sommes », a-t-il indiqué.
Ablassé Ouédraogo, également acteur politique, a invité le nouveau président de la transition à œuvrer pour la réconciliation du Burkina Faso. « Le Burkina Faso est un pays qui doit être uni et réconcilié. Le président Damiba a du pain sur la planche et à partir de ce matin, les Burkinabè l’attendent à l’œuvre », a-t-il fait comprendre.
Yéli Monique Kam, aussi du milieu politique, a assisté à l’investiture du président de la transition. « Nous venons d’assister à la cérémonie d’investiture du président de la transition. Je suppose que nous entamons aujourd’hui une nouvelle ère. Et cette nouvelle ère a une connotation d’interpellation pour l’ensemble des acteurs de la société burkinabè. Nous étions dans un ordre constitutionnel, ensuite il y a eu un blocage.
Nous entamons aujourd’hui une ère de transition. Les aspirations profondes de la société burkinabè n’avaient pas été prises en compte. La société aspire à la paix, la sécurité et au développement. Aujourd’hui nous sommes tous interpellés afin de nous mobiliser davantage autour des organes et des personnalités qui vont diriger cette nouvelle ère, c’est-à-dire la transition afin qu’ensemble, main dans la main, nous puissions les aider afin de faire revenir la paix dans notre pays. Sans la paix et la sécurité, pas de développement », a-t-elle précisé.
A noter qu’avant l’investiture du président, il y a eu les assises nationales qui ont adopté la charte de la transition. La diaspora a également participé aux assises nationales.
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Julie Nonguierma de l’alliance patriotique des Burkinabè de l’extérieur, représentant les Burkinabè des USA, d’Allemagne, du Canada, de la Belgique et de la Côte d’Ivoire, a laissé entendre que la diaspora est prête à soutenir la transition.
« Nous voulons lui (Président de la Transition, Ndlr) témoigner notre apport et notre présence pour accompagner la patrie à atteindre les objectifs surtout de sécurité. Au soir des trois ans, que nous puissions tous être fiers de regagner notre chère patrie qui a un peu perdu de ses valeurs », a-t-elle souligné.
Jules César KABORE
Burkina 24
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Je souhaite au Président DAMIBA de mieux faire que son (ses) prédécesseur (s). Qu’Allah lui donne l’intelligence et le courage d’entreprendre des actions qui honorent les burkinabé à l’intérieur comme à l’extérieur.