Burkina : Les clubs de D3 ne veulent pas être des laissés pour compte

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Des clubs de troisième division de la ville de Ouagadougou ne sont pas contents du traitement qui leur est réservé dans le football burkinabè. Au cours d’une conférence de presse organisée le jeudi 28 avril 2021 à Ouagadougou, ils ont souhaité la mise en place d’un code éthique pour la D3 et des subventions pour prendre part aux compétitions nationales.

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Ce groupe de clubs de D3 de Ouaga espère que son appel sera attendu.

Sous la conduite de Eric Traoré, président du club Expérience FC également à la tête de ce regroupement de clubs, les équipes de troisième division ont livré leurs mécontentements.

Il s’agit principalement selon Eric de la faible représentation des équipes de D3 lors des assemblées générales de la fédération et la prise en compte des acteurs du football dans certaines commissions. En plus, ce groupe de représentant de la D3 un accompagnement technique et financier pouvant permettre l’organisation aux D3 d’être compétitifs.

« Manque de sérieux »

Ces clubs évoluant en troisième division souhaitent également la mise en place d’un règlement et d’un code d’éthique pour la D3 encadrée  par la ligue amateur, professionnelle, la commission arbitrale avec supervision du ministère des sports.

Ces clubs de D3 soulignent qu’il n’existe pas un vrai championnat national à leur niveau. « On joue souvent un seul match », affirme Eric Traoré estimant les clubs de D3 dans la ville de Ouagadougou à la soixantaine.

« Un club de D3 qui s’engage dans une fédération, qui est affiliée mais qui ne perçoit rien mais qui est obligé de contribuer en payant les cotisations qu’on lui demande pour pouvoir organiser des compétitions. Vous comprenez que c’est vraiment un problème sérieux. La D3 est vraiment ignorée. On ne sait même pas s’il existe une équipe de D3. Il n’y a jamais une organisation sérieuse  qui se fait depuis deux ans », a reconnu M. Nana, président de Kioghin FC. Il rappelle également qu’il paye 35 mille francs CFA comme frais d’inscriptions aux compétitions de la FBF tout comme ceux de première division.

Des problèmes anciens

Ces clubs de D3 sont revenus également sur la crise au niveau du comité exécutif de la fédération burkinabè de football (FBF). « Pour nous, tout porte à croire que ces Burkinabè ont d’autres objectifs machiavéliques que ceux de travailler pour faire évoluer le football burkinabè en particulier les sections de D3, qui pourtant représentent  la pépinière », soutient Traoré.

Toutefois, ces acteurs de la D3 reconnaissent que ces problèmes soulignés ne datent de l’actuelle fédération. C’est pourquoi, ils souhaitent l’implication du gouvernement pour que ces doléances soient prises en compte.

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