6e AG de l’AMP-UEMOA : Hamadou Aboudou Awa, médiateur du Togo, élue présidente de l’association
En marge de la sixième Assemblée générale ordinaire de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA (AMP/UEMOA) qui se tient du 07 au 10 juin 2022 à Ouagadougou, Hamadou Aboudou Awa Nana médiateur de la république du Togo, a été élue présidente de l’association.
Ali Sirfi Maïga le médiateur du Niger a passé le témoin à Hamadou Aboudou Awa épouse Nana, médiateur de la république du Togo, élue nouvelle présidente de l’association à l’issue de 48 heures de discussions qui ont eu lieu les 07 et 08 juin 2022 à Ouagadougou entre les médiateurs de l’espace UEMOA.
Fatimata Sanou/ Touré, le médiateur du Burkina Faso, par ailleurs secrétaire générale de l’AMP-UEMOA, médiateur hôte de la 6è assemblée générale, a exprimé sa satisfaction à la sortie des travaux.
A l’entendre, la conférence thématique tenue en prélude de l’assemblée générale a permis aux participants de passer au peigne fin la question sécuritaire, les crises du monde éducatif et la problématique de la libre circulation des biens et des personnes au sein de l’espace communautaire.
Également elle a informé que plusieurs recommandations en lien avec les défis du moment sont formulées et seront adressées à plusieurs acteurs communautaires et étatiques.
Le nouveau bureau de l’AMP-UEMOA prend fonction au moment où la sous région est touchée par le terrorisme, l’extrémisme violent et l’instabilité de la gouvernance démocratique résultant des crises politiques et institutionnelles.
« C’est pratiquement des atteintes aux droits de l’homme»
Des démarches stratégiques s’imposent selon la nouvelle présidente de l’AMP-UEMOA. « Pour y arriver, nous devons nous doter d’un plan stratégique qui portera nos actions afin de renforcer notre association, notre intégration et faire preuve de solidarité face aux défis et ennemis qui n’ont pas de frontières », a indiqué Hamadou Aboudou Awa.
Un appel a été lancé par les médiateurs de l’espace UEMOA pour la levée des sanctions contre le Mali. « Nous pensons que c’est l’une des sanctions les plus inhumaines qui soient. Nos institutions communautaires sont d’abord dirigées vers les peuples.
Leur vision c’est la protection, le bien-être, la satisfaction des besoins de nos peuples. Aujourd’hui devant telles sanctions, on manque de tout. Depuis l’alimentaire, c’est pratiquement des atteintes aux droits de l’homme. C’est pour ça nous appelons à lever incessamment les sanctions », a-t-elle lancé.
A lire également👉 Lutte contre le terrorisme : Les médiateurs de la république dans l’espace UEMOA entendent jouer leur partition
Akim KY
Burkina 24
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !