Santé : Les projets PRSS et PPR-Covid-19 en examen à Ouagadougou
L’atelier de suivi des projets de renforcement des services de santé (PRSS) et des projets de préparation et de riposte au Covid-19 (PPR-Covid-19) se tient ce mardi 26 juillet 2022 à Ouagadougou.
Organisé par la coordination des projets PRSS et PPR-Covid 19 du ministère de la santé et de l’hygiène publique, assisté par la Banque mondiale au Burkina Faso, partenaire financier, l’atelier se tient du 26 au 28 juillet 2022.
Le projet PRSS a pour objectif le développement et l’amélioration de la qualité et de l’utilisation des services de santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent, de la nutrition ainsi que la sécurité sanitaire.
« C’est un projet qui couvrait initialement 6 régions, on est passé à 8 régions. Aujourd’hui avec l’insécurité qui a affecté un certain nombre de régions, on a donc ajouté 2 autres régions que sont le Sahel et l’Est afin de relever les défis sanitaires qui se trouvent dans ces régions », a indiqué Dr Isaïe Medah, coordonnateur des projets PRSS et PPR-Covid-19. Il a ajouté qu’au-delà de ces 8 régions, le projet PRSS intervient également dans certaines activités transversales au niveau des autres régions.
Quant au projet PPR-Covid-19, son objectif est de prévenir, détecter et riposter à la menace posée par le covid-19, et de renforcer les systèmes nationaux de préparation en matière de santé publique au Burkina Faso.
Il a été mis en place en 2020, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 avec l’accompagnement de la Banque mondiale au Burkina Faso, selon le coordonnateur des projets PRSS et PPR-Covid-19. Dans l’objectif d’accélérer la mise en œuvre de ces différents projets, l’unité de gestion du projet a organisé une revue intégrale de la mise en œuvre des activités, des projets PRSS et PPR-Covid-19.
Pour Isaïe Medah, il s’agira de passer en revue des recommandations issues de la dernière réunion de suivi qui s’est tenue en avril 2022 et aussi de dégager des pistes de solutions pour lever les difficultés qui ont été relevées.
Baly Ouattara, représentant de la Banque mondiale au Burkina Faso, partenaire financier, indique que la santé a été définie comme un secteur prioritaire à fort défi. « Les attentes de la banque c’est de faire en sorte que le Burkina puisse atteindre certains éléments qui sont liés aux indicateurs qui sont très faibles en matière de suivi des questions de santé au Burkina Faso et que ces indicateurs puissent être améliorer », a-t-il expliqué.
Welly TAMBOURA et Amira SANOU (Stagiaires)
Burkina 24
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