Port obligatoire du casque au Burkina : « Le texte qui a été adopté date de 2005 » (Ministre des transports)
Bientôt, le port obligatoire du casque pour les conducteurs d’engins motorisés à deux roues, et des amendes pour les contrevenants à cette mesure. C’est la vision de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER), à l’issue de la tenue de la 6e édition de la semaine de la sécurité routière. Depuis, l’annonce de cette note, des voix se lèvent pour soutenir ou dénoncer cette loi. Le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Mahamoudou Zampaligré a tenu à porter lumière sur le sujet.
« Je voudrais rappeler que le texte qui a été adopté date de 2005, ça veut dire que c’est une obligation qui existait déjà. Cette obligation était faite aux vendeurs, distributeurs de motos ou d’engins motorisés à deux roues, d’intégrer dans la vente, le casque.
Celui qui est homologué actuellement. Mais malheureusement, on a constaté que cela n’a pas été respecté, donc c’est une insuffisance, comme je l’ai rappelé tantôt, nous voulons corriger. Nous voulons corriger parce que nous avons mal désormais de voir les jeunes mourir sur les routes, qui devaient servir au développement économique et social du pays », renseigne le chef du département des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
A en croire Mahamoudou Zampaligré, le gouvernement entend faire les choses de façon évolutive, c’est-à-dire former et sensibiliser d’abord la population avant d’appliquer les mesures fortes s’il y a lieu.
« Ce que nous avons décidé de faire, c’est vraiment l’éducation, à petit pas, la sensibilisation de la jeunesse, la formation des acteurs qui sont impliqués dans la chaine d’importation de mise à circulation ou de consommation d’utilisation de ces engins motorisés à deux roues. C’est vraiment une stratégie qui est fondée sur la pédagogie.
Il ne s’agit pas systématiquement d’appliquer les peines qui sont prévues dans le texte. Mais il s’agit simplement de pousser progressivement le peuple burkinabè à une prise de conscience, individuellement, mais aussi collectivement, face donc à cette tragédie qui emporte la jeunesse », conclut-il.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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