Prolifération des armes : La commission nationale de contrôle des armes en quête d’une solution miracle

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La Commission nationale de contrôle des armes (CNCA), une structure rattachée à la Primature tient du 31 août au 1er septembre 2022, la première session des membres de son Comité technique à Ouagadougou. Au cours de la rencontre, les membres devront se pencher sur la problématique de la lutte contre la circulation illicite et la prolifération des armes au Burkina Faso dans l’optique de formuler des recommandations à l’endroit du Gouvernement.

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Le Burkina Faso est frappé de plein fouet par le terrorisme et cela serait une lapalissade que de dire que beaucoup d’armes circulent de façon illicite dans le pays. C’est dans ce contexte que le comité technique de la Commission nationale de contrôle des armes a tenu sa première session ordinaire 2022 afin de passer en revue toutes les questions ayant trait au contrôle des transferts d’armes et à la prolifération des armes. Le comité technique de la Commission nationale de contrôle des armes, faut-il le préciser est la cheville ouvrière du comité d’orientation stratégique de la commission nationale de contrôle des armes.

Selon le Secrétaire général de la Primature, Abdoul Salam Gampéné, l’objectif de cette première session de la CNCA est de formuler des recommandations au conseil d’orientation stratégique présidé par le Premier ministre, Albert Ouédraogo.

« Toutes les problématiques seront déballées afin d’en retenir les plus pertinentes à l’intention des plus hautes autorités à savoir le président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba et le Premier ministre, Albert Ouédraogo » pour des prises de décision, a assuré Abdoul Salam Gampéné.

Abdoul Salam Gampéné, SG de la primature

En rappel la commission nationale de contrôle des armes a, entre autres, pour mission de coordonner la mise en œuvre et le suivi de toute activité relative au contrôle des transferts d’armes et la lutte contre leur prolifération, de tenir à jour le registre national des armes et recevoir toute arme, munitions ou autres matériels connexes volontairement remis par leur détenteur, de contribuer à l’élaboration de la politique en matière d’armes, etc.

Pour terminer, Abdoul Salam Gampéné a indiqué que le contexte burkinabè marqué par le terrorisme est tel que la Commission nationale de contrôle des armes est obligée de se pencher sur la problématique de la prolifération des armes, car c’est à ce titre qu’elle existe.

Hamadou OUEDRAOGO

Burkina 24

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