Special Olympics Burkina : Des parents formés en motricité pour accompagner leurs enfants

La cause des déficients intellectuels est une préoccupation de Special olympics Burkina Faso. Dans ce cadre, cette association sportive a organisé un atelier de formation au profit de parents avec des enfants vivant avec des déficiences intellectuelles. La formation s’est axée sur le massage pour aider les enfants à retrouver leur motricité. Elle a pris fin le 20 décembre 2022.

Djikofê. Quartier à la périphérie Sud-Est de Ouagadougou. Dans une école de cette zone communément appelée « non-loti », des mères de familles, accompagnées d’une thérapeute Catherine Ouédraogo, parfois avec des bâtons de massages ou des ballons de tennis, apprennent des techniques de rééducations de leurs enfants dont la motricité est affectée. Il s’agit d’une activité en marge de la journée internationale des personnes handicapées célébrée le 3 décembre de chaque année.

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Cette formation va les aider à soigner leurs enfants déficients intellectuels. « Nous avons appris avec le ballon. Nous avons appris à aider nos enfants à travers des massages », résume avec satisfaction Germaine Kombasséré, mère d’un enfant souffrant de déficience intellectuelle.

Dans ces quartiers reculés, l’accès à certains services de base est difficile pour la plupart des parents vivant dans des difficultés économiques. Ce qui amène Mariam Kombasséré à dire : « nous ne savions pas qu’il y avait des gens et des structures qui se préoccupaient de la santé de nos enfants. Nous pensions que nous étions laissés à nous-mêmes ».

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« Les femmes ont bien accepté. Elles étaient contentes d’apprendre nos façons de masser. Ce sont des femmes qui se battent pour la santé de leurs enfants. Et comme je suis avec elles depuis des années, c’est un peu facile », apprécie Catherine Ouédraogo, thérapeute. Les 96 femmes convoquées ont toutes suivi la formation jusqu’à la fin. Cependant, Catherine regrette le fait que certaines femmes n’aient pas pu prendre part à la formation.

Les causes du déficience intellectuels

Selon Catherine Ouédraogo, les cas de déficiences intellectuelles sont dus au fait que le travail avant l’accouchement ait pris beaucoup de temps. Dans ces situations, certains enfants manquent d’oxygène. D’où les cas de déficience intellectuelle.

Cet atelier entre dans le cadre d’une convention avec l’Organisation mondiale de la santé dans le but de réaliser des activités de santé au profit des déficients intellectuels.