1re édition du FITO : 48 heures pour valoriser les instruments et danses traditionnels
La première édition du Festival International des instruments et danses traditionnels à Ouagadougou (FITO) s’est tenue les 26 et 27 mai 2023 dans la cour du Musée National de Ouagadougou.
Ouverte le vendredi 26 mai 2023 à Ouagadougou sous le thème « Culture, facteur de cohésion sociale et du développement durable », la première édition du Festival International des instruments et danses traditionnels à Ouagadougou (FITO) bat son plein dans la cour du Musée National.
Les instruments de musique et danses traditionnels, des moyens du patrimoine identitaire des peuples sont mis en valeur à travers ce festival, une initiative de deux jeunes burkinabè. Marc Koussoubé, co-promoteur, petit fils d’un instrumentiste dans le grand Sourou, constate un délaissement des instruments et danses traditionnels.
« Les instruments de musique traditionnelle et les danses traditionnelles sont en voie de disparition. Nous avons jugé bon de mettre quelque chose en place pour promouvoir ces instruments de musique traditionnelle. Que ce soit le lolongo, le Kiaman, le Bendré, la kora, il faut que nous puissions promouvoir ces instruments qui sont des canaux de communication entre plusieurs communautés », a-t-il justifié.
D’ailleurs, il s’agit de valoriser et sauvegarder le patrimoine culturel dans un contexte de résilience face à l’adversité. « Le Burkina Faso traverse des moments difficiles et nous avons jugé bon qu’en ce moment difficile, nous allons mettre ce festival en place pour prouver davantage la résistance, la résilience des Burkinabè », a exprimé Marc Koussoubé.
Le FITO, c’est également l’expression de la diversité culturelle. 48 heures durant, environ 21 troupes traditionnelles issues de différentes communautés animeront le plateau artistique par la danse et la chanson. Aussi, une exposition de produits locaux, d’instruments traditionnels de musique est prévue.
Il y a une mise en valeur du patrimoine culturel identitaire à travers ce festival, selon Hamidou Belem, chargé de mission au ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, représentant le ministre, président de la cérémonie d’ouverture du FITO.
« Les instruments définissent ce que l’on appelle patrimoine matériel. Les sons émis par ces instruments constituent ce que nous appelons le patrimoine culturel. Donc, voir un groupe de jeunes qui décident d’organiser un festival pour la promotion de ses instruments, nous, on ne peut que les accompagner », a-t-il laissé entendre .
Akim KY
Burkina 24
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