Burkina Faso : 600 femmes outillées en tissage et teinture

La Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso, avec le soutien financier de la GIZ a initié une formation en tissage et teinture au profit de 600 femmes. Le lancement officiel des activités est intervenu ce mardi 13 février 2024 à Ouagadougou au sein du centre de formation Wendingoundi sis à Bonheur ville.

L’initiative du renforcement de capacité de 600 femmes en teinture et tissage relève du projet Procoton. Ledit projet est exécuté au Burkina Faso par la GIZ et placé sous la tutelle du ministère en charge de l’artisanat.

Son objectif est d’accroître la production du coton durable et de renforcer les étapes de transformation du coton depuis la production du fil jusqu’à traitement. Cette formation est donc une réponse aux différents objectifs fixés par le projet. En effet, le  projet est prévu couvrir six régions dont 100 bénéficiaires dans chaque région.

Il s’agit de la région du Centre, de la Boucle du Mouhoun, des hauts-bassins, du Centre-est, du Centre-ouest et du Centre-sud. La présidente de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso, Germaine Compaoré, a salué l’initiative qui va accroître les connaissances dans le secteur de teinture et tissage.

« 600 personnes (…) n’est pas à minimiser. C’est un plus dans ce secteur. C’est 600 emplois qui se créent. C’est un renforcement de capacité qui se crée. C’est aussi le changement positif des vies de famille qui se présentent », s’est-elle exprimée avec joie.

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En outre, Germaine Compaoré a rassuré qu’a l’issue de la formation les bénéficiaires seront insérées dans des projets pour bénéficier des largesses du renforcement de capacité. Noélie Dembèga, la présidente du centre bénéficiaire de la formation, a insisté sur les avantages de la capacitation en teinture et tissage dont bénéficieront les participantes.

« Il y en a qui ne connaissent pas du tout comment on fait la teinture. Alors qu’aujourd’hui, le marché, il faut de jolies couleurs. Si vous ne connaissez pas la teinture pour faire les pagnes tissés qui vont vraiment attirer et sortir c’est un peu difficile », a-t-elle justifié.

Par ailleurs, Noélie Dembèga a notifié que la formation est prévue s’étaler sur quatorze jours concomitamment avec les centres des autres régions concernées. Elle a précisé que ce sont 50 femmes de son centre qui vont bénéficier du renforcement de capacités.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24