Cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains » : La revue annuelle 2023 affiche un taux d’exécution physique de 84,12%
Le projet de rapport de performance annuelle 2023 ainsi que le plan d’action pour la stabilité et le développement 2024-2026 du secteur « justice et droits humains » est soumis à une analyse ce mardi 27 février 2024 à Ouagadougou. Cette analyse se tient au cours de la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue dudit secteur.
Conformément à la circulaire n° 2023-088/PM/SG/DGEFIC du 19 décembre 2023, le Premier ministre invitait les différents secteurs de planification à prendre les dispositions pour la tenue de leur revue annuelle 2024 au plus tard le 29 février. C’est à cet effet que celui « justice et droits humains a ouvert le sien ce mardi 26 février 2024, a Ouagadougou.
Il s’agit du cadre de suivi de la mise en œuvre de la Politique sectorielle « Justice et Droits humains » du dialogue entre les représentants de tous les acteurs intervenants dans le développement du secteur, selon le ministre en charge de la justice, Edasso Rodrigue Bayala.
« Je salue la performance du secteur qui se traduit par un taux d’exécution physique des produits de 84,12%. Ce taux, bien en hausse par rapport à celui de 2022 qui était de 74,2%, est satisfaisant car des progrès notables ont été enregistrés dans le domaine de la justice, des droits humains, de la promotion civique et en matière des relations avec les institutions », a déclaré le ministre.
Concrètement, le secteur a enregistré au cours de l’année précédente la réouverture des TGI de Kongoussi et de Dori, le jugement de 184 dossiers lors des audiences des chambres criminelles des cours d’appel, le jugement de 60 dossiers impliquant 83 personnes poursuivies pour actes de terrorisme par le pôle anti-terro, le jugement de 87 dossiers par les pôles spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières, la tenue de 53 audiences foraines au cours desquelles, 1031 décisions dont 94 arrêts ont été rendues, 927 certificats de nationalité et 464 casiers judiciaires ont été délivrés, etc.
Selon le ministre Rodrigue Bayala, toutes ces activités réalisées est la preuve de la résilience du secteur. Cependant, il n’a pas manqué de souligner quelques difficultés du secteur notamment celles liées à la dégradation de la situation sécuritaire et des attaques de certaines infrastructures judiciaires.
«Au cours de cet exercice, il convient de garder à l’esprit la vision du secteur qui est que nos actions conjuguées doivent permettre à notre pays de disposer à l’horizon 2027 d’une justice crédible, accessible à tous et respectueuse des règles d’un Etat de droit», a exhorté Rodrigue Bayala.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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