Un forum initié par le Cercle des jeunes juristes du Burkina (CEJB) pour lutter contre l’insécurité

Le Cercle des jeunes juristes du Burkina (CEJB) a tenu du 9 au 10 mars 2024 à Ouagadougou, dans l’enceinte de la Direction générale de la jeunesse de l’éducation permanente, un forum scolaire et universitaire sur la sécurité. 

« Inviter les jeunes à des comportements responsables en situant le rôle et la place de la jeunesse dans ce contexte d’insécurité et proposer des idées qui vont permettre de lutter contre l’insécurité dans notre pays et surtout former les participants sur les mesures sécuritaires que nous devons comprendre et adopter », c’est ce qu’a fait savoir d’entrée Joseph Basile Ouédraogo, président du Cercle des jeunes juristes du Burkina (CEJB) sur l’intérêt du forum scolaire et universitaire sur la sécurité.

Placé sous le thème « Place de la jeunesse dans ce contexte d’insécurité », ce forum se tient en 48 heures durant, soit du 9 au 10 mars et connaitra la participation d’une centaine de jeunes issus de six Universités et instituts de formations. Trois activités majeures constitueront les grands axes de ce forum, selon le président. « D’abord il y a la formation, ensuite il y aura la collecte des idées qui permettront de lutter contre l’insécurité et enfin notre structure remettra sa contribution pour l’effort de paix », a indiqué le président du CEJB.

Issouf Ouattara, directeur général adjoint de la police municipale, communicateur à ce forum, a reconnu l’importance de la contribution de la jeunesse à lutter contre l’insécurité car « on ne peut pas parler de sécurité sans jeunesse », a-t-il souligné en sus. Cependant il a laissé entendre qu’« il faut que la population elle-même sache que dans la participation, lorsqu’on leur demande dans la lutte contre l’insécurité, quel pourrait être leur apport ? Et comment elle peut nous accompagner ?

Ce sont des modules qui seront dispensés dans un grand point sur l’organisation sécuritaire actuelle que nous avons au Burkina, la place sur le rôle de cette jeunesse dans ce contexte d’insécurité. Nous allons également évoqué quelques questions en lien avec les réseaux sociaux et d’autres d’informations qui pourraient être mises à leurs dispositions et exploitées par les Forces de défense et de sécurité ».

Djemal Saddam El Abdallah SIBA

Burkina 24