Le Secrétariat Permanent de lutte contre le Paludisme (SP/Palu) outille les Hommes de médias

En marge de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le Secrétariat Permanent de lutte contre le Paludisme (SP/Palu) a tenu un atelier de formation en faveur des Hommes de médias, le mardi 14 mai 2024. Cette rencontre avait pour but d’informer les professionnels de médias et orienter leurs plumes sur la lutte contre le paludisme.  

La journée mondiale de lutte contre le paludisme est célébrée chaque 25 avril. Au Burkina Faso, elle sera commémorée cette année le 17 mai, à Gaoua. Pour célébrer de plus belle cette date, un échange s’est tenu entre le SP/palu et les Hommes de médias, afin que ces derniers puissent porter le message au plus loin.

« Le message que nous voulons porter, c’est vraiment un message en terme d’équité de droits humains vers les soins dont devrait bénéficier la population, faire de telle sorte que personne ne soit laissée sur le bord de la route quand il s’agit d’élimination, quand il s’agit de lutter contre le paludisme », a fait savoir le Dr Kompaoré Sidzabda, Secrétaire Permanent de lutte contre le palu.

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Pour y parvenir, le SP/Palu a donné comme objectif aux Hommes de médias, d’informer, d’éduquer et divertir. Mais pas que. Il est attendu à l’endroit des professionnels des médias plusieurs actions. « Le besoin d’accroitre la production médiatique à propos du paludisme, est réel et cela constitue une opportunité à saisir par les blogueurs, les influenceurs et les animateurs d’émissions interactives pour se faire connaitre et être impliqués dans davantage d’œuvres et de plaidoyer ; comment faire parler davantage du paludisme dans les productions médiatiques », a souhaité le Dr Nombré Yacouba, du SP/Palu.

En outre, le SP/Palu fait cas des actions entreprises en 2023, dans le cadre de la lutte contre le palu. On peut énumérer entre autres la destruction physique en intra domiciliaire (couplage à la CPS à Bobo et Ouaga) : plus de 1 437 755 gîtes (88,3%) détruits dans les ménages dans les villes de Ouaga et de Bobo, la destruction des gîtes dans l’espace public et dans les services, la pulvérisation par les drones, les pompes et les pulvérisateurs semi motorisés.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24