Cinkansé : Le guichet des immatriculations provisoires désormais fonctionnel 

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Fini le temps où tout véhicule pouvait entrer au Burkina Faso par le poste frontalier de Cinkansé, province du Koulpélogo, sans identité. La ville dispose, depuis le vendredi 21 juin 2024, d’un guichet des immatriculations provisoires. Le dispositif a été inauguré par le représentant du gouverneur de la région du Centre-Est, le haut-commissaire de la province du Koulpélogo, Ousmane Ouattara. 

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Selon le Directeur général des transports terrestres et maritimes (DGTTM), le colonel Kanou Coulibaly, c’est l’aboutissement d’un processus entamé depuis 1973, consacré par une loi en 1994 qui s’est poursuivi par l’adoption d’un décret d’application en 2017 et d’un arrêté interministériel en 2019. Il a rappelé que l’objectif de ces guichets est d’identifier tout véhicule dès sa sortie du magasin ou dès son entrée au Burkina.

« C’est le baptême de votre véhicule. Parce que l’article 4 de la loi de 1994 dispose qu’aucun véhicule ne peut circuler sur la voie ouverte à la circulation publique, s’il n’est immatriculé. C’est une question de textes et ceux-ci sont faits pour être appliqués », a déclaré le colonel Coulibaly.

Le DGTTM a expliqué que pour un particulier, il lui faut son  document d’identité, son numéro de téléphone valide, le document de la douane et les frais de 12 500 F CFA pour le véhicule automobile et 9500 F CFA pour les motos ou tricycles pour obtenir la bande adhésive portant le « WW ». La durée de validité est de 30 jours renouvelable une fois.

Quant aux fabricants de véhicules, concessionnaires, revendeurs de véhicules, garages, entreprises, ils doivent adresser une demande d’agrément encore appelé « la carte W » au ministre en charge des transports. Cette carte comporte un numéro. « Si, je mets les véhicules sur un porte-char, en ce moment, je n’ai pas besoin de les immatriculer provisoirement …

Mais si chaque véhicule roule pour entrer sur le territoire national, en ce moment, je produis la carte d’immatriculation provisoire qui portera le même numéro que mon agrément avec toutefois des séries pour chaque véhicule », a détaillé Kanou Coulibaly. Il a confié que le coût de cet agrément est de 50 000 F CFA par an. « Cette immatriculation ne veut pas dire que vous vous êtes affranchi des droits de douanes. Non. Elle permet de circuler tranquillement sans être angoissé pendant un certain temps », a toutefois prévenu le directeur général.

Pour le haut-commissaire de la province du Koulpélogo, Ousmane Ouattara, au regard de la situation sécuritaire, aucun citoyen ne doit se dérober de cette loi. « Le respect de cette loi y va de la sécurité de chaque citoyen et du Burkina. Tout contrevenant va s’exposer à des sanctions », a-t-il prévenu.

Selon lui, l’émergence du citoyen nouveau exige des gens soucieux du respect de la loi, capables de contribuer à améliorer le vécu quotidien des Burkinabè sur le plan sécuritaire. Il a invité l’ensemble des propriétaires de véhicules et des concessionnaires à se conformer à la loi, car, a-t-il dit, cela va faciliter le travail des forces de défense et de sécurité. Après Cinkansé, il est prévu dans l’agenda du ministère en charge des transports, l’ouverture du guichet  des immatriculations provisoires de Dakola et de Bobo-inter.

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Rédaction B24

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