Nutrition : La fortification est une réalité dans les Hauts-Bassins

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Le Club des Journalistes et Communicateurs pour la Nutrition et la Sécurité Alimentaire (CJCN-SA) du Burkina Faso a déposé ses valises dans les Hauts-Bassins du 10 au 13 juillet 2024. L’objectif a été de toucher du doigt les réalités de la fortification des aliments de grande consommation notamment le blé (en fer et l’acide folique), l’huile (en vitamine A) et le sel (en iode) dans la région. 

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Après Gaoua, la région des Hauts-Bassins a fait objet de vérification de la mise en œuvre de la consommation des aliments fortifiés. Cette vérification s’est faite à travers des entretiens non seulement avec les responsables de la région, mais aussi les premiers de la chaîne, c’est-à-dire les Hommes des usines de production de ces aliments fortifiés.

Dans ce constat dans les Hauts-Bassins, plusieurs acteurs en font de cette préoccupation un cheval de bataille.

Dans la foulée, l’huilerie du Faso de la Société générale Alimentaire du Faso (SOGEA-FASO) est l’une d’entre eux. Selon ses responsables, les petits plats sont mis dans les grands pour distribuer de l’huile fortifiée à la population de la région. Pour Ibrahima Sanou, chef d’usine, toute la chaine de production de l’huile fortifiée est passée au peigne fin.

« Pour passer à la fortification, l’huile est refroidie durant 24h entre 40 et 60° sinon la vitamine A peut prendre un coup. Pour une quantité de 2000L, il y a un système d’échangeur. La vitamine A est déversée dans une cuvette. A travers le système d’échangeur, nous passons 15 minutes pour mélanger l’huile avec la vitamine A. Après ces 15 minutes, le laboratoire procède à la vérification avant le conditionnement », a-t-il fait savoir.

Cependant, le responsable a fait cas de la cherté des prémix servant à fortifier l’huile d’où son cri de cœur. « Actuellement ce sont les commerçants qui nous fournissent tout ce qu’on utilise pour nettoyer l’huile. On a proposé que ce soit la CAMEG qui nous fournisse la vitamine A. Ça parle de santé publique, et nous on demande vraiment au ministère de nous aider pour que la CAMEG puisse nous doter de la vitamine A. Parce que nous on pense beaucoup à la santé des Burkinabè », a plaidé Moctar Salamatao promoteur de l’usine.

Moctar Salamatao plaidant pour la disponibilisation de la vitamine A

Chez les responsables, administratifs, la question est prise au sérieux non seulement dans les décisions des autorités que chez les tout-petits, du moins c’est ce qui est ressorti des entretiens. En effet, Evariste P Yehoun chef de service de l’enseignement primaire à la direction Régionale de l’Éducation Préscolaire, Primaire et Non Formelle des Hauts-Bassins (DREPPNF) a confirmé que les cantines scolaires de la région s’y conforment.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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