Interruption sécurisée de grossesse selon la loi : « Si aujourd’hui il y a des femmes qui remplissent les conditions qu’on puisse faciliter leur accès » (Harouna Ouédraogo)
La plateforme Share-net Burkina Faso avec l’appui de SOS jeunesse et défis a tenu une rencontre d’échanges sur l’Interruption sécurisée de grossesse (ISG) selon la loi ce mercredi 24 juillet 2024 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de partager des expériences et les produits de connaissances sur l’ISG selon la loi en vue de faciliter son accès aux femmes et jeunes filles.
Le directeur exécutif de SOS jeunesse et défis, Harouna Ouédraogo, a d’abord souligné qu’il y a plusieurs conventions internationales qui permettent aux femmes d’avoir accès à l’Interruption sécurisée de grossesse selon la loi en fonction des conditions prévues au Burkina Faso. Reconnaissant les acquis déjà engrangés, il a indiqué qu’« au Burkina Faso, l’interruption sécurisée de grossesse par principe est interdite mais seulement à quatre (4) conditions qu’elle est autorisée.
Il y a les cas de viol, les cas d’inceste, la malformation fœtale ou quand la vie de la maman est en danger ». Et dans l’optique de faciliter les femmes ou les jeunes filles à avoir accès à l’ISG selon la loi, le directeur exécutif de SOS jeunesse et défis a appelé à la vulgarisation des textes. « C’est de travailler à vulgariser les textes afin que les gens puissent voir qu’on ne parle pas du vide et c’est les textes juridiques qui prévoient cela.
Si aujourd’hui il y a des femmes qui remplissent les conditions qu’on puisse faciliter leur accès », a-t-il souligné. Compte tenu du contexte sécuritaire, le représentant de la directrice générale de la santé et de la famille, Dr Mathieu Bougma, a appelé les jeunes à s’approprier des bonnes pratiques de santé sexuelle et reproductive et plus particulièrement l’interruption sécurisée de grossesse, selon la loi.
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« Nous devons nous montrer vraiment des défenseurs surtout que la population du Burkina Faso est majoritairement constituée de jeunes. Et quand on parle de l’ISG selon la loi c’est vraiment des grossesses en milieu scolaire. Et qui parle de grossesse en milieu scolaire c’est vraiment des problèmes qu’on connaît tous. Donc il faudra que nous travaillons à faire la promotion de la santé sexuelle et reproductive », a fait entendre Dr Mathieu Bougma.
Djemal Saddam El Abdallah SIBA
Burkina 24
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