50 ans du patronat burkinabè : Les acteurs du secteur privé font une auto-évaluation
1974-2024, le Conseil National du Patronat Burkinabè a un demi-siècle d’existence. En ce jubilé d’or, les premiers responsables du Patronat font une halte pour s’autoévaluer. Du 05 au 07 septembre 2024 à Ouagadougou, se tiennent les états généraux du secteur privé, une occasion pour faire l’état des lieux et se pencher sur les enjeux et les perspectives de la contribution du secteur privé au développement socio-économique du Burkina Faso.
« Quelle contribution du secteur privé au développement économique et social du Burkina Faso ? État des lieux, enjeux et perspectives », c’est autour de cette thématique que se tiennent les États généraux des secteurs privés en cours les 05, 06 et 07 septembre 2024 à Ouagadougou.
Les associations faitières du Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB) sont emmené à faire interroger sur la contribution du secteur privé à l’essor économique et au développement social du Burkina Faso en 50 ans d’existence.
Le secteur privé burkinabè, c’est une part contributive d’au moins 70% dans la formation du PIB, selon les données du ministère en charge de l’économie et des finances. Le secteur privé burkinabè, c’est le premier pourvoyeur d’emplois avec plus de 10,4 millions de salariés, selon les données de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation en 2021. 9 emplois sur 10 au Burkina Faso sont créés par le secteur privé.
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Le secteur privé burkinabè, c’est aussi près de 90% de contribution dans la formation des recettes fiscales et douanières. Il est également le premier mobilisateur de ressources financières pour le budget de l’État et pour l’effort de paix. Le secteur privé burkinabè, c’est plus de 1 207 milliards de francs CFA d’investissements en 2022, soit 54,3% de l’investissement total dans le pays, selon les données de la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP), etc.
Le secteur privé est aujourd’hui confronté à ces diverses crises, à des chocs endogènes et exogènes, et à leurs corollaires qui ont pour noms, insécurité et menaces terroristes, tensions géopolitiques, inflation internationale, déficit énergétique, problèmes de réglementation des marchés financiers, changement climatique, etc.
Face à ces crises, le secteur privé burkinabè fait montre d’une résilience remarquable, selon Idrissa Nassa, président du patronat burkinabè. « Les états généraux du secteur privé sont une occasion pour réfléchir à ces défis, et au renouveau indispensable. Ces journées de réflexion sont organisées sous l’angle de l’optimisation de la contribution du secteur privé au développement socio-économique, et dans le but de jeter les bases de l’amélioration de sa performance et de sa compétitivité », a-t-il souligné.
Le ministre d’État en charge de la fonction publique Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre, président de la cérémonie, n’a pas manqué de reconnaitre la contribution du secteur privé à l’essor économique du Burkina Faso. Il a également rappelé les nouvelles opportunités qu’offre l’espace de l’Alliance des États de Sahel (AES) tout en invitant les patrons à s’y investir avec la volonté.
Le Président de la Commission de I’UEMOA, Abdoulaye DIOP, parrain des états généraux du Secteur Privé burkinabè par la voix du Pr Filiga Michel Sawadogo, a salué la démarche inclusive de ces États Généraux, qui réunissent tous les acteurs concernés par le développement du secteur privé. « La Commission de I’UEMOA se réjouit de voir un secteur privé burkinabè engagé à relever les défis dans un environnement économique dynamique et concurrentiel », a-t-il cité.
Durant ces trois (3) jours, d’éminentes personnalités du monde des affaires, de l’administration publique, des communautés économiques sous régionales et régionales, animeront plusieurs panels suivis de travaux en ateliers sur diverses thématiques, notamment, les réformes nécessaires de l’environnement des affaires, le rôle et la place du secteur privé dans l’offensive agro-sylvo-pastorale.
Il y a également les transformations indispensables à opérer au sein des structures d’appui au secteur privé, la meilleure prise en compte des entreprises privées nationales dans la réalisation des projets PPP et des grands projets, l’engagement sociétal du secteur privé pour une participation écoresponsable et durable des jeunes et des femmes dans les affaires.
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Akim KY
Burkina 24
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