Ouagadougou : C’est parti pour la 3e édition du salon international de l’automobile au Faso 

Les activités de la 3e édition du salon international de l’automobile au Faso (SIAF) se tiennent du 26 au 29 septembre 2024 à Ouagadougou sous le thème « Promotion du secteur de l’automobile : moteur de développement et valorisation des expertises locales, enjeux et perspectives en Afrique de l’ouest ». 

Du 26 au 29 septembre 2024, le Rond-point des Martyrs à Ouaga 2000 abrite la 3e édition du salon international de l’automobile au Faso (SIAF). Des parades, des expositions, des rencontres B to B, sont, entre autres, les opportunités offertes aux amoureux et passionnés de l’automobile et pour tous les acteurs intervenant dans l’industrie automobile

Selon le promoteur de ce salon, Ali Ouédraogo, cette édition regroupe tous les acteurs de la chaîne de l’automobile au Burkina Faso à savoir des mécaniciens, des concessionnaires, des banques et des assurances.

Il a invité l’ensemble de la population à la découverte d’une gamme variée de véhicules et de produits automobiles. « Tous les acteurs de la chaîne de l’automobile sont là. J’invite la population à venir découvrir les nouvelles gammes de véhicules, les créations et les innovations », a-t-il expliqué.

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Le représentant du ministre en charge du commerce, Komikiyaoba Nakelssé, a salué l’initiative du salon. A l’écouter, cette initiative permettra d’apporter des innovations dans le domaine de l’automobile au Burkina Faso. « Ce salon permet de découvrir les innovateurs, les types d’automobiles. J’invite le public à faire un tour afin de découvrir les nouvelles créativités », a-t-il souligné.

Adama Sawadogo est venu de Gourcy pour participer à ce salon. En effet, il est le concepteur d’un véhicule made in Burkina et également en lice pour le grand prix de l’innovation locale.

« J’ai pris 3 mois pour fabriquer cette voiture. Toutes les dépenses tournent autour de 650 000 F CFA. J’ai payé le moteur et si c’est à vendre, je la vendrais à 850 000 FCFA. Je fais la menuiserie métallique et l’idée m’est venue comme ça », a-t-il confié.

Amidou OUEDRAOGO

Pour Burkina 24