Les ministres de la santé et des affaires étrangères lancent le mois d’octobre rose et la mise en service des cliniques mobiles
Accompagné de son collègue des affaires étrangères, le ministre en charge de la santé, Dr Robert Lucien Kargougou a procédé au lancement officiel du mois d’octobre rose et de la mise en service des cliniques mobiles, le vendredi 4 octobre 2024, à Kienfangué, un village de la commune rurale de Komsilga.
C’est environ 1 000 000 de femmes qui seront sensibilisées au cours de ce mois d’octobre sur le cancer du sein, a informé Dr Robert Lucien Kargougou, ministre en charge de la santé. Il a indiqué qu’il sera question d’apprendre à ces femmes comment s’autopalper les seins.
«C’est un peu plus de 6000 femmes de toutes les contrées du Burkina qui vont bénéficier d’écho mammographie gratuite », a dit le ministre de la santé tout en confiant que cela se fera au sein de certains CMA (Centre médical avec antenne chirurgicale), dans les cliniques mobiles, les CHR (Centre hospitalier régional) et dans les CHU (Centre hospitalier universitaire).
Le cancer du sein est un problème majeur de santé publique au Burkina Faso, selon le ministre Kargougou. «Au Burkina sur 100 cancers qui surviennent chez la femme, il y a 55 qui sont des cancers du sein. Sur l’ensemble des cancers que nous dépistons au Burkina, il y a 21% qui sont des cancers du sein. Et chaque jour, nous avons trois femmes qui continuent de décéder de suite du cancer de sein», a-t-il confié.
Ce lancement des activités du mois d’octobre rose est couplé à la mise en service des cliniques mobiles. Et le ministre en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré s’est dit impressionné du matériel de pointe que contiennent ces véhicules constitués en cliniques mobiles. «De l’extérieur, ça peut paraître banal mais lorsqu’on est à l’intérieur et qu’on voit toute la technologie qui est embarquée au profit des populations, on ne peut qu’être séduit», s’est-il réjoui.
Selon lui, l’idée de mettre en place ces cliniques mobiles est «très originale» dans le sens où ces cliniques iront où c’était « très difficile» d’y aller. «Et je pense que ça va lever une frustration qui était ressentie par le corps médical celle de vouloir venir en soutien aux populations et de n’avoir pas la possibilité de le faire », a-t-il poursuivi.
Il est convaincu qu’avec ces cliniques mobiles, les agents de santé ont désormais la possibilité d’aller partout où la demande se fait sentir pour apporter leur expertise notamment pour « ce qui concerne ces questions assez sensibles de mammographie, échographie (…) ».
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