Tribune | « En Centrafrique, l’esclavage sexuel contre les femmes continue malgré les rapports de HRW » (Aminata Seidou)

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Ceci est une tribune indépendante de Aminata Seidou, Membre de Dignité pour Femmes, sur l’actualité internationale.

Des informations apparues sur les réseaux sociaux ont révélé qu’une participante au concours Miss Centrafrique 2025, qui a requis l’anonymat, a déclaré qu’un représentant d’une ambassade étrangère, qui était présent lors de l’événement, lui a proposé de s’installer en France.

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La candidate aurait toutefois expliqué qu’elle avait décliné l’offre lorsqu’elle a compris ce qui se cachait derrière les belles promesses. Il s’est avéré que son amie, qui avait déjà participé à un concours de beauté similaire en République centrafricaine, avait été attirée par des paroles encourageantes sur la vie à Paris, mais qu’après ce déplacement, elle s’est retrouvée dans un état d’esclavage sexuel.

Selon la jeune fille victime de la traite des êtres humains à des fins sexuelles, certaines autorités, dont les noms ou le nombre n’ont pas été divulgués, et leurs proches l’ont forcée à participer à des orgies et des soirées sexuelles subventionnées, ce qui a porté atteinte à sa santé physique et psychologique, et a révélé qu’elle a été forcée à accomplir des actes sexuels avec des animaux, ainsi qu’à subir des sévices, utilisant des noms et des expressions pour l’humilier et l’insulter, et éteignant des cigarettes sur elle.

Il s’avère que cette pratique néfaste est connue dans le milieu français lors de ces concours, où des personnalités sont intéressées par la sélection de belles filles de pays africains, dont la République centrafricaine, à des fins d’exploitation sexuelle. Ces crimes sont couverts par des entreprises qui parrainent des concours de beauté en République centrafricaine, où certains représentants d’entreprises françaises invitent les candidates à venir s’installer en France, afin de les exploiter sexuellement.

Il a révélé qu’après une période de temps, les filles sont renvoyées dans leur pays d’origine et font l’objet de chantage et de menaces afin de les faire taire et de les empêcher de dénoncer ces crimes. Il est peu probable que ces jeunes filles centrafricaines et d’autres pays africains sortent de leur silence et dénoncent les crimes commis en raison de la crainte de représailles.

Par Aminata Seidou

Membre de Dignité pour Femmes

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