Le Festival des Arts du Sourou bat son plein à Tougan, célébration de la culture et de la résilience

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La première édition du Festival des Arts du Sourou est actuellement en cours et bat son plein à Tougan. L’événement, qui se tient du 28 au 30 novembre, a déjà conquis la population locale et les visiteurs, par son riche programme autour du thème « Héritage culturel et créativité contemporaine au cœur du Sourou ».

Le coup d’envoi a été donné, le 28 novembre 2025 dans la ville de Tougan, avec l’enregistrement très suivi de l’émission « Cocktail » et une course cycliste féminine. Les activités se poursuivent et mobilisent fortement les participants.

Des animations de troupes traditionnelles, des défilés et la compétition de lutte traditionnelle sont en cours. Une visite guidée des sites historiques de la ville est également prévue pour faire découvrir l’histoire du terroir.

Djibo Issouf, président du comité d’organisation de la première édition du Festival des arts du Sourou

L’engouement est manifeste dans les rues de Tougan. Djibo Issouf, président du comité d’organisation, se dit déjà satisfait de l’affluence. « Depuis les premiers jours, on voit que l’engouement y est, les populations ont fortement adhéré à l’initiative. Ce festival vise à « valoriser la culture au niveau de la région du Sourou dans toute sa diversité et, de façon générale, la culture burkinabè », a-t-il rappelé.

Des prestations de troupes traditionnelles

De son côté, Drabo Souleymane dit Le Samogotchè, promoteur de l’événement, a insisté sur la portée symbolique de ce rassemblement, qui se déroule dans un contexte de reconquête territoriale. Il a salué la forte mobilisation et le rôle de la culture dans le renforcement de l’unité.

Drabo Souleymane dit Le Samogotchè, promoteur du Festival des arts du Sourou

La journée du 30 novembre, marquera la clôture du festival. Le moment sera la grande finale de la lutte traditionnelle dans la soirée, suivie de la cérémonie de clôture et de la remise des prix aux vainqueurs. Une foire d’expositions est également accessible aux festivaliers pour découvrir l’artisanat et les produits de la région.

Désiré Badolo, Haut-commissaire de la province du Sourou

Le Haut-commissaire de la province du Sourou, Désiré Badolo a souligné que la tenue de ce festival, malgré le contexte sécuritaire, est un acte de résilience. « Aujourd’hui, à travers la tenue de ce festival, le Sourou réaffirme avec force sa résistance et sa résilience face à l’adversité à travers l’attachement à la culture », a-t-il dit.

La lutte traditionnelle est au programme

Les organisateurs invitent le public à continuer de participer massivement aux dernières activités pour faire de cette première édition une réussite complète. Le promoteur a conclu son appel par un message d’espoir et de rassemblement. « Je voudrais qu’à travers ce festival, tout le monde s’approprie. C’est un festival qui appartient à tout le monde», a-t-il dit.

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Akim KY

Burkina 24

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