Journées parlementaires : Le PNDES sous la loupe des députés MPP à Kaya
Le groupe parlementaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) organise du 2 au 4 mars 2017, ses premières journées parlementaires de l’année 2017. C’est Kaya qui sert de cadre pour ces journées qui ont connu à l’ouverture, la présence de Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale. Le thème retenu pour ces journées parlementaires est : « Mise en œuvre du PNDES, défis et perspectives ».
« De nos jours, en ville et en campagne, tout le monde parle du PNDES (Plan national de développement économique et sociale), qui, à n’en point douter, s’il est exécuté conformément aux règles de la bonne gouvernance et de l’intérêt général, fera de lui, le cadre pertinent de lutte contre les problèmes récurrents de santé, d’emplois, d’eau, d’infrastructures, d’éducation, d’alimentation et de formation pour ne citer que ceux-là », a commenté de prime abord, Alassane Sakandé, président du groupe parlementaire du Mouvement du peuple pour le progrès.
Pour ces premières journées parlementaires, les députés du groupe MPP ont décidé de se pencher « sans tabou aucun, sur la question du PNDES et dégager les voies les meilleures pour sa bonne exécution ». Le thème alors choisi pour ce faire est : « Mise en œuvre du PNDES, défis et perspectives ». A en croire le député Alassane Sakandé, le financement à hauteur de plus de 63% par l’Etat traduit la volonté des Burkinabè de compter d’abord sur ses propres forces.
Pour l’activité, les différents groupes parlementaires ont été invités. Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), se affirmant être une « opposition de proposition, de construction » et non « une opposition à la critique facile et stérile » a soufflé, par la voix du député Joël Aoué, quelques idées au MPP pour la mise en œuvre du PNDES.
Celles-ci sont les suivantes : « l’impérieuse nécessité de négocier étroitement et humblement une trêve sociale avec les syndicats et les partenaires sociaux, l’apurement de la dette intérieure, la reconstruction du tissu économique, la redéfinition de la place du secteur privé ».
Le CDP, à travers son groupe parlementaire, quant à lui, dit attendre que la mise en œuvre du PNDES crée de nouvelles dynamiques de croissance forte, durable et inclusive, explique le vice-président du groupe, Blaise Sawadogo. Selon ce parti, tout cela passe par la réconciliation « des fils et filles » du pays, sur fond de vérité et de justice. « Une même justice pour tous », insiste le vice-président du groupe.
Répondant à la requête du CDP, le président du groupe parlementaire MPP, Alassane Sakandé rappelle que le Président du Faso n’est plus le président du Conseil supérieur de la magistrature. « Nous leur (le CDP) demandons de venir, nous allons lutter ensemble pour que justice soit rendue (…). Il y a la séparation du pouvoir, poursuit-il, et nous nous en tenons à cela. Nous faisons confiance à la justice », dit-il.
Le Burkina, depuis le début du mandat de Roch Kaboré, fait l’objet d’attaques diverses. A ce propos, le député Alassane Sakandé relate que « sans la sécurité, aucune nation ne peut emprunter le chemin du progrès et du développement ». Le député a alors appelé à une unité des forces des « filles et fils du pays » pour écraser les « infâmes vermines, les pécheurs en eau trouble » pour faire du Burkina, un pays où il fait bon vivre.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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