Filières Céréales et Niébé : L’accroissement de la compétitivité au centre d’un atelier à Ouagadougou
Les acteurs du monde des Céréales et du Niébé étaient regroupés autour d’un atelier le mardi 20 juin 2017 à Ouagadougou. Organisé par le Comité Interprofessionnel des Céréales et du Niébé du Burkina (CIC-B), cette rencontre a permis de mener la réflexion pour proposer des actions pour une meilleure restructuration et une plus grande compétitivité des filières céréales et niébé au Burkina Faso.
Créer un cadre de rencontre et de réflexion pour permettre aux acteurs majeurs clés (producteurs, commerçants, transformateurs, distributeurs d’intrants et d’équipements, sociétés privées, services techniques de l’Etat) de proposer des actions pour une meilleure structuration et une plus grande compétitivité des filières céréales et niébé au Burkina Faso, tel était l’objectif de l’atelier qui a réuni une cinquantaine d’acteurs du monde rural et agricole.
Initiée par le Comité Interprofessionnel des Céréales et du Niébé du Burkina (CIC-B), cette rencontre a permis aux membres adhérant de s’approprier les enjeux et les défis liés à la nouvelle loi et ses textes d’application sur les organisations interprofessionnelles et de proposer des mesures et actions à mettre en œuvre pour la restructuration du CIC-B conformément à la nouvelle loi sur les interprofessions.
Pour le président du CIC-B, Daba Lendi «malgré les acquis, les défis qui ont présidé à la formulation du plan d’actions céréales et à la création du CIC-B, demeurent et se posent aujourd’hui avec beaucoup plus de préoccupations». La préoccupation majeure selon M/ Lendi, est de disposer d’une bonne politique de promotion des filières céréalières à travers une meilleure organisation de la production, de la transformation, de la commercialisation et de la recherche de débouchés. Le tout, pour assurer au CIC-B, une meilleure commercialisation des produits céréaliers.
La formation assurée par l’expert Salia Amaria Issoufou a été développée autour de quatre grands axes. Le premier a concerné le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles du CIC-B et ses démembrements pour la dynamisation des filières céréales et niébé (relecture des textes, mise à jour du membership conformément à la loi sur les OIP).
Le second s’est penché sur le renforcement des capacités des acteurs techniques des acteurs (vulgarisation, information, formation) tandis le troisième axe a été consacré à l’amélioration des moyens de production (équipements, infrastructures, foncier, énergie, crédit). Le quatrième et dernier axe a quant à lui abordé la mise en place d’une stratégie pérenne de mobilisation des ressources financières pour une plus grande autonomisation du CIC-B (cotisation, recettes, services aux membres, partenariat, appui de l’Etat, visibilité, crédibilité).
Créé en 2003, le CIC-B a depuis janvier 2017 un nouveau bureau dirigé par Daba Lendi avec comme objectif spécifique « d’accroître la performance des acteurs de la filière par la création d’un environnement favorable et par l’amélioration de leurs organisations ».
Son fonctionnement est assuré par une Assemblée Générale, un Conseil d’Administration et un Comité Exécutif. Au niveau régional, il est appuyé par des Comités Interprofessionnels Régionaux des Céréales (CIRC) présents dans les treize (13) régions du pays.
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