Développement endogène : A Kossodo, ces jeunes rebouchent des trous !

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Au regard de la dégradation de la voie reliant de la station Eco Oil à l’entreprise CIM métal dans la zone industrielle de Kossodo dans l’arrondissement N°4 à Ouagadougou, des jeunes ont pris l’initiative de reboucher les trous. Sous la coupe de l’association « Un jeune, un métier », ces jeunes ont apporté leurs contributions ce dimanche 2 juillet 2023. 

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La voie menant de la station Eco Oil à l’entreprise CIM métal, dans la zone industrielle longue d’environ 10 KM est dans un état de dégradation avancée. Les membres de l’association « Un jeune, un métier » ont entrepris ce dimanche 2 juillet 2023 de prendre les choses en main.

Alexandre Sawadogo, président de l'association un jeune, un métier
Alexandre Sawadogo, président de l’association un jeune, un métier

Alexandre Sawadogo, président de l’association un jeune, un métier, a expliqué que la dégradation de la voie est à l’origine de plusieurs accidents de la route. « La voie est dégradée depuis fort longtemps avec des multiples accidents. Étant une association citoyenne, on ne peut pas regarder et ne pas agir. C’est ainsi que nous avons rassemblé nos membres pour engager des démarches pour résoudre ce problème », a-t-il souligné.

Il a fait comprendre que l’association a pris contact avec plusieurs structures à cet effet. « L’initiative, c’est d’arranger la voie en attendant la prochaine saison hivernale. C’est juste boucher les trous car nous ne pouvons pas arranger définitivement cette voie. 

Plusieurs entreprises implantées dans la zone ont été abordées et c’est uniquement l’entreprise CIM FASO qui nous a soutenus. CIM FASO nous est venue en aide et avec notre main-d’œuvre, nous allons arranger la voie pour permettre aux usagers de circuler librement », a précisé Alexandre Sawadogo.

A l’écouter, l’entreprise a apporté du clinker, les machines pour permettre de dispatcher et de boucher les crevasses.

Aminata Ouédraogo

Aminata Ouédraogo, riveraine s’est jointe à l’association pour arranger leur voie commune. « Nous rencontrons beaucoup de difficultés avec cette voie. Moi-même je me suis blessée la dernière fois ici. Cette voie a fait beaucoup de victimes. On ne peut s’asseoir pour regarder, sans rien faire.

C’est vrai que c’est une seule entreprise qui nous accompagne. Pourtant ce sont leurs gros engins qui contribuent fortement à dégrader la voie. S’il ne restait que les motos et les petites voitures, la voie n’allait pas être si dégradée comme cela », a-t-elle déploré.

En rappel, l’association Un jeune, un métier est composée de techniciens et d’ingénieurs qui luttent contre le chômage et contribuent à former des jeunes et des femmes aux activités génératrices de revenus. La structure a été mise en place depuis 3 ans et compte une centaine de membres, informe-t-on sur place.

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