Lutte contre le VIH/SIDA : Le REGIPIV-BF invite les Hommes de médias à s’y pencher
Le réseau pour une plus grande implication des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le VIH/SIDA au Burkina (REGIPIV-BF) a organisé un atelier de formation des Hommes de médias sur le VIH et la prise en charge pédiatrique les 27 et 28 novembre 2023, à Bobo-Dioulasso.
Contribuer au renforcement des capacités des professionnels de médias pour une meilleure connaissance de la transmission du VIH, tel était le principal objectif de cet atelier, organisé par le REGIPIV-BF, à l’endroit des journalistes. Selon Mamadou Sawadogo, président du conseil d’administration du REGIPIV-BF, la lutte contre le VIH est contextuelle, et n’a pas les mêmes préoccupations d’il y a 30 ans.
« Aujourd’hui nous sommes dans une situation de guerre et on est dans une situation où des enfants qui sont nés séropositifs, nés avec le VIH sont confrontés à un certain nombre de difficultés. Donc il y a nécessité que nous puissions rencontrer les Hommes de presse pour mettre à niveau un certain nombre d’informations. Naître avec le VIH n’est pas un choix ni un comportement, mais plutôt un fardeau pour les enfants nés avec le VIH », a-t-il dit.
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« Le SIDA est toujours d’actualité », rappel de Oumar Sanou, chef d’antenne régional du SPCNLS-IST des Hauts Bassins. Pour lui, il n’est pas bon de baisser la garde sur son traitement, si on n’est pas sans savoir que la prévalence du VIH est de 0,6% au Burkina.
« Quand vous regardez certains groupes cibles, certaines populations appelées populations clés, la prévalence est très élevée, c’est pour cela que la lutte soit ciblée, les activités doivent être orientées au niveau de ces groupes cibles », a-t-il souhaité.
Le taux des jeunes et adolescents infectés n’est pas à négliger, ce qui a d’ailleurs prévalu la mise en place du projet transition. Ce projet consiste à accompagner les jeunes et adolescents vivant avec le VIH, notamment faire une transition vers la prise en charge adulte.
« Quand vous prenez ces jeunes, ils sont suivis par les parents et les amener dans les centres de prise en charge adulte, l’adaptation n’est pas facile, donc c’est de les accompagner, les aider à ce qu’ils fassent la transition sans problème pour qu’ils puissent se sentir et continuer le traitement », a étayé Oumar Sawadogo.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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