Santé au Burkina Faso : De nouveaux outils voient le jour pour réduire la mortalité des enfants
Dans le cadre de son programme santé, la fondation Terre des hommes a organisé un atelier de lancement du projet « renforcement des services de santé à base communautaire et de l’introduction de l’utilisation de l’oxymètre de pouls et le bracelet électronique au niveau communautaire », ce lundi 11 mars 2024, à Ouagadougou.
« L’innovation avec ce projet (l’introduction de l’utilisation de l’oxymètre de pouls, ndlr), c’est qu’on va introduire l’oxymètre qui est un matériel médical qui sert à mesurer le taux de l’oxygène dans le sang. Et une fois le taux mesuré, si le taux il est bas, ça signifie que l’enfant court un risque évident de mortalité.
Quant au 2e outil qui est le bracelet électronique, comme son nom l’indique, c’est un bracelet qu’on met au tour du poignet du nouveau-né avec un faible poids de naissance, et cet outil permet aux mamans de suivre l’évolution de la température corporelle du bébé, pour desceller d’éventuelles situations d’hypo thermique », a détaillé Sylvain Toé, coordinateur du programme santé communautaire.
Lancé ce jour, le projet est déjà adopté par les agents de santé, car, à les entendre, il viendra apporter un changement dans leurs stratégies de travail, au niveau communautaire. « Pour réduire la mortalité des enfants, il y avait déjà des stratégies qui allaient jusqu’au niveau communautaire, notamment la prise en charge des maladies de l’enfant, mais ici, nous avons des outils qui viennent s’ajouter déjà aux paquets que les ASPC avaient pour prendre en charge les enfants. Ces outils vont permettre aussi de détecter des situations qui sont des urgences et qui passaient inaperçues jusque-là », a reconnu Dr Jean Gabriel Pagbelguem, médecin chef du district sanitaire de Bogodogo.
Pour le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, ce projet est accueilli à bras ouverts. Après avoir salué les innovations qu’apporte ledit projet, il a tout de même rassuré de son entière disponibilité à accompagner le projet, pour plus d’impact. « Nous sommes là pour les accompagner pour leurs missions et nous n’hésitons pas à descendre sur le terrain avec eux pour remplir notre part de mission également », a promis Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.
Le projet intervient dans cinq districts sanitaires répartis dans trois régions, que sont la région du Centre, la région des Haut-Bassins, et la région du Centre- Sud. La durée du projet est de 11 mois, avec un taux global d’environ 1 million de dollars.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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