ABCA : Le cinéma burkinabè en route vers de nouveaux sommets

Partage

L’univers du 7ᵉ art burkinabè a connu un moment décisif. Réunis autour d’un petit-déjeuner de presse le jeudi 4 septembre 2025 à Ouagadougou, les professionnels des médias ont découvert les contours, les missions et les ambitions de la toute nouvelle Agence Burkinabè de la Cinématographie et de l’Audiovisuel (ABCA).

Fruit d’un long processus de réflexion, l’Agence Burkinabè de la Cinématographie et de l’Audiovisuel (ABCA) marque une réorganisation profonde du secteur. Selon son directeur général, Alex Moussa Sawadogo, elle résulte de la fusion de l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), de la délégation générale du FESPACO, du secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel ainsi que de la direction de la cinématographie et de l’audiovisuel.

Lire également 👉FESPACO 2025 : Par l’image, par le son, les voix de l’Afrique résonnent à Ouagadougou

« Notre rôle est de développer toute la chaîne de valeur du cinéma et de l’audiovisuel, d’assurer la réglementation et le contrôle de la filière, mais aussi de former et de professionnaliser les acteurs. L’agence doit promouvoir et diffuser les œuvres, conserver et valoriser notre patrimoine, tout en renforçant la coopération nationale et internationale », a indiqué Alex Moussa Sawadogo.

Réunis autour d’un petit-déjeuner de presse le jeudi 4 septembre 2025 à Ouagadougou, les professionnels des médias ont découvert les contours, les missions et les ambitions de la toute nouvelle ABCA

A l’écouter, l’ABCA ambitionne de structurer les acteurs du secteur et de mettre en place une billetterie nationale afin de mieux encadrer l’exploitation des films. « L’ABCA vient à point nommé pour repositionner le Burkina Faso comme une véritable plaque tournante de la création cinématographique.

Notre ambition est de donner aux producteurs et réalisateurs la possibilité de raconter nos histoires selon notre point de vue, tout en valorisant notre patrimoine culturel. Le cinéma doit devenir un secteur socio-économique à part entière et permettre à nos talents de rayonner dans le monde entier », a insisté le directeur général de l’agence.

Alex Moussa Sawadogo directeur général de l’ABCA

Pour remplir ces missions, Alex Moussa Sawadogo a précisé que l’agence regroupe plusieurs départements. Il s’agit, entre autres, de ISIS Studio École (ISIS-SE) dédié à la formation de professionnels qualifiés, le FESPACO la biennale panafricaine du cinéma, le département de financement des projets cinématographiques et de la cinémathèque africaine de Ouagadougou.

Pour le directeur de l’ABCA, dans un contexte mondial où la créativité se veut de plus en plus compétitive, cette structure apparaît comme une réponse pour accompagner l’innovation et porter haut la voix du cinéma burkinabè et africain.

Aurelle KIENDREBEOGO et Mahoua SANOGO (stagiaires)

Burkina 24

Rédaction B24

L'actualité du Burkina 24h/24.

Articles similaires

Un commentaire

  1. Peut-on savoir quand le film du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté « Katanga, la danse des scorpions » sera projeté en europe car aucune date de sortie n’est mentionnée. Nous voulons bien croire que repositionner le « Burkina Faso est une plaque tournante de la création cinématographique » mais si l’étalon d’or ne trouve pas une seule salle pour l’accueillir, c’est qu’entre les discours et la qualité du film, il y a un gouffre. A moins que l’impérialisme se soit mêlé de l’affaire ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page