Emplois décents et durables : Le Ministre de la Jeunesse prend langue avec le Patronat
Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar Savadogo, a effectué une visite de courtoisie au Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB) ce jeudi 02 février 2023 à Ouagadougou.
La formation, l’employabilité de la jeunesse et la codification du milieu des affaires étaient entre autres des sujets au cœur des discussions entre le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar Savadogo et le Patronat burkinabè lors d’une rencontre de prise de contact.
C’est également le lieu pour le ministre d’inviter les créateurs d’emplois et de richesses à plus d’accompagnement. « J’aimerais qu’ils mettent des efforts pour nous accompagner dans la création d’emplois décents et dans la création d’emplois décents et durables. Pour que ces emplois soient réels, il faut que l’on puisse par branche identifier ou répertorier tous les métiers pour lesquels les entreprises ont besoin de main d’œuvre », a indiqué Boubakar Savadogo.
Pour le ministre en charge de l’emploi de la jeunesse, il faut changer la donne en matière de formation en mettant l’accent sur la formation professionnelle et technique afin de répondre au besoin du marché. « Les entreprises ont besoin des individus qui sont capables de résoudre des problèmes pour apporter de la valeur ajoutée. Nous allons discuter pour que les personnes que nous formons soient compétitives et soient orientées sur les problèmes auxquels font face les entreprises », a-t-il ajouté.
La visite a été l’occasion pour le Patronat de poser un certain nombre de préoccupations au ministre. Le patronat attend des autorités une codification du milieu des affaires afin de permettre une meilleure exploitation de l’environnement économique. « Il faut qu’on définisse les règles du jeu et il appartient au gouvernement de dire aux gens, quand vous venez opérer dans notre pays, voici le comportement que vous devez avoir, voici ce que vous pouvez attendre des pouvoirs publics.
C’est cette codification qui est nécessaire aujourd’hui pour que l’activité économique puisse prospérer. C’est vrai qu’il faut que nous produisons mais, aujourd’hui il faut le capital humain. Le capital humain peut être valorisé que s’il y a le capital financier.
Donc, c’est un ensemble de choses, une mixture qui doit être créée par l’État et faire en sorte que les travailleurs et les employeurs aient chacun leurs comptes pour que le trésor public puisse sortir victorieux de ce développement que nous recherchons aujourd’hui », a exprimé Seydou Diakité, vice-président du CNPB.
Akim KY
Burkina 24
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