Le Gandaogo national repose à Gogo
C’est à Gogo, dans son village natal de la commune de Komsilga, que le Gandaogo national Georges Ouédraogo a été inhumé ce dimanche 5 février. Une foule immense d’amis, parents et collègues et surtout frères en Christ l’ont accompagné pour son voyage vers sa dernière demeure.
Depuis l’annonce du décès de Tindaogo Georges Ouédraogo, toute la famille de la culture burkinabè est consternée. Mais ne pouvant rien changer à ce départ on ne peut plus inattendu et brutal, elle a voulu lui rendre un vibrant dernier hommage. Ils ont alors été nombreux, les artistes, femmes et hommes de culture, officiels et fans de l’artiste, à faire le chemin depuis son domicile du quartier Kalgondin de Ouagadougou jusqu’à l’église évangélique du pasteur Karambiri à Dassasgho.
Puis, après un culte funèbre chargé d’émotions, un long cortège a quitté l’église pour se diriger vers la dernière demeure du défunt. Le village de Gogo est situé à 12 km de Ouagadougou, sur la route de Saponé. A la tête du cortège, la police municipale libérait la route, tandis qu’une camionnette portait des hauts parleurs qui distillaient les réalisations musicales que le défunt laisse derrière lui.
Au passage du cortège, ceux qui le croisaient marquaient une pause en signe d’hommage. Certains disaient une phrase de bénédiction, et d’autres acclamaient la grandeur de l’artiste. Pour ainsi dire, tout le monde a été plus ou moins touché par son œuvre et regrette l’homme que Georges fut.
La dépouille mortuaire fut exposée quelques minutes à son domicile, et quelques membres de sa grande famille, en plus des officiels présents ont pu le voir une dernière fois. L’émotion était palpable lorsque, après le représentant de la municipalité, le porte-parole des artistes a dit son oraison funèbre. Ce dernier a été très touché par ce brusque décès car ayant reçu une promesse de visite de la part de Georges Ouédraogo, quelques jours avant le triste évènement.
Le message d’adieu de Baba Hama, ministre de la culture, et celui du président du Faso, lu par l’ancien ministre Mahamoudou Ouédraogo, n’ont pas manqué de reconnaissance pour l’héritage culturel que laisse l’artiste à la nation burkinabè, et de réconfort pour sa famille et ses fans.
Tindaogo Georges Ouédraogo a été repris à la vie dans sa 65e année, laissant derrière lui une veuve et deux enfants. Il fut inhumé à son domicile dans son village natal à Gogo.
Abou Jack Love perd ‘’deux pères’’ en quelques jours
Les artistes ont été très nombreux à faire le déplacement jusqu’à Gogo. Cependant, la présence de certains d’entre eux a retenu notre attention, comme celle de Issouf Compaoré qui se réjouit du fait que Georges ait « rencontré Dieu avant l’instant fatidique ». Ahmed Smani aussi était présent, malgré le probable malaise que peut causer le récent souvenir de son démêlé avec la justice. Une autre surprise était la présence du chanteur Abou Jack Love, qui était rentré au Burkina il y a quelques jours pour un autre malheureux évènement : le décès de son propre père. Il se retrouve ainsi doublement secoué en ce début d’année douloureux.
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